Dans un court reportage Arte (30min), on suit notamment deux mamans et une pédiatre espagnoles qui militent depuis 2023 pour que les adolescents n'aient plus accès au smartphone et plus particulièrement aux réseaux sociaux avant l'âge de 16 ans. On les voit militer dans leur village, sur des groupes whatsapp, auprès des écoles, des municipalités, des collectivités, des adolescents eux-mêmes pour faire réfléchir à cette question. Cette sensibilisation, démarrée aux alentours, porte peu à peu ses fruits : désormais, dans les écoles espagnoles, les enfants et les adolescents doivent laisser leur téléphone à l'entrée de leur établissement. Les effets positifs se font sentir : les ados échangent entre eux, plus de prise de photo ou vidéos humiliantes des autres jeunes ou des enseignants...
Cette volonté de réguler les écrans pour les adolescents s'accompagne d'autres directives de santé publique comme celles d'interdire les écrans au moins de 6 ans, imposer des mesures de régulation aux géants du web (réseaux sociaux plus éthiques...)... Cette mobilisation tire ses racines dans les inquiétudes des enseignants, des parents, des chercheurs des effets des écrans sur les enfants et les adolescents. On voit notamment dans le reportage un chercheur qui montre à l'aide de l'imagerie cérébrale, ce qui se passe dans le cerveau quand on lit, quand on fait un jeu simple ou qu'on scrolle sur son téléphone. Cela démontre combien les aires cérébrales qui s'activent, leur quantité, les connexions produites sont plus riches quand on est plongé dans un livre ou en train de jouer (par exemple à pierre-papier-ciseau) que quand on est sur les réseaux sociaux.
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