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L'association bruxelloise "Le petit vélo jaune" organise un accompagnement solidaire aux parents plus en difficulté, dans des situations de précarité, souvent isolés et, dans une grande majorité de cas, en situation de monoparentalité. Un bénévole est proposé par l'association pour se rendre, généralement une fois par semaine, dans la famille. Il apporte son aide à la famille en la soutenant de différentes manières, selon les besoins qu'elle manifeste au fil du temps : organiser une balade, s'occuper des enfants pour que le parent puisse souffler, papoter, proposer une activité comme une sortie à la bibliothèque,...

La Task Force Pédiatrique a rédigé une carte blanche demandant aux politiques une réouverture pleine et totale des écoles et ce, pour tous les enfants. 

[Extraits] 

Dans l'émission de France Culture "Les pieds sur terre" de ce 31/03/2021 intitulée "Des parents épuisés", des parents confient le chemin qui les a menés à l'effondrement parental.

Dans un témoignage publié sur Slate.fr, la journaliste Titiou Lecoq partage ses observations sur les changements dans le comportement des ses enfants après une année de crise sanitaire. Elle y relève que l'un de ses fils, plus particulièrement, semble s'habituer à cette vie tournée vers l'intérieur de la maison, en famille. Sans que son fils ne manifeste de malaise particulier, elle constate quand même que petit à petit, il décline les quelques sorties encore possibles (par exemple à la bibliothèque) et préfère rester à la maison. 

L'ONE a lancé en décembre 2020 un nouveau site "Parentalité.be" destiné aux professionnels autour de toutes les questions qui peuvent émerger autour du soutien à la parentalité. Sur ce site, des ressources autour de diverses thématiques telles que l'adoption, les assuétudes, la maltraitance... sont proposées. Vidéos, boites à outils, bibliographies, textes législatifs... permettent de découvir et d'approfondir ce vaste champ d'action du soutien à la parentalité. 

Le fonds Houtman a lancé un appel à projets autour de la thématique de la participation des enfants et des jeunes. Les structures ayant un projet à proposer sur cette thématique, en lien avec un des 4 axes suivants - La culture et l’accès à celle-ci - La santé - La nature/l’environnement/l’écologie - La diversité au sens large¹ - peuvent envoyer leur candidature au Fonds jusqu'au 31 mars. 

Ce groupe a comme objectif d’ouvrir un espace de parole aux futurs et nouveaux parents en leur proposant de partager leur vécu et leurs questionnements dans ce moment si particulier de leur vie.

Cet espace de parole bienveillant est animé par une psychologue et un travailleur de l’ONE (Partenaire Enfants-Parents) soumis au secret professionnel et les séances sont régies par les règles habituelles de confidentialité. Elles sont en principe hebdomadaires et durent une heure.

Le nombre de participants à chaque groupe est limité à 6 personnes avec la possibilité de se réinscrire maximum trois fois.

La participation à ce groupe est gratuite et se déroule en vidéo-rencontre via l’application Teams.

Le site Alter Echo partage le projet "La maison source" qui offre deux espaces d'accueil aux parents fragilisés et leurs enfants de 0 à 6 ans. Des professionnels de l'enfance les accueillent soit individuellement soit pour des temps collectifs. Ces parents, presque exclusivement des mamans, sont envoyées par des CPAS, l'ONE... Elles sont pour la plupart très isolées, parfois précarisées, d'autres encore ont des difficultés intellectuelles... 

Les centres de jeunes lancent un cri d'alerte sur la détresse des jeunes et souhaitent pouvoir rapidement retrouver des activités en présentiel. Ils plaident pour :  "la possibilité de travailler, d’être présents aux côtés des jeunes et ce, tout en respectant les mesures sanitaires évidemment, car il faut au plus vite réinvestir dans le lien qui est particulièrement protecteur pour les jeunes, leur bien-être et leur construction identitaire.

Le journaliste de la RTBF Jérôme Durant propose une série de 6 podcasts dans lesquels il aborde chaque fois un thème lié à la grossesse en temps de pandémie : 'Babyboom en vue ?', 'En trio à la maternité', ...

Un jeune a demandé à ses amis de témoigner face à la caméra de ce qui faisait difficulté pour eux dans cette crise qui dure : l'isolement, les idées noires à affronter seuls, ne plus pouvoir serrer ses proches dans les bras, l'école en distanciel, la banalisation parfois de leur vécu, le manque de considération pour leur souffrance, les ruminations, la crainte de ne plus jamais revivre comme avant, le manque de sport, de perspectives, d'informations sur la suite...

Plusieurs articles relatent l'histoire de cette jeune enseignante belge du primaire qui propse des leçons en chanson sur le réseau social TikTok. Si le caractère créatif de ces vidéos, son dynamisme et son enthousiasme sont à saluer et à encourager, le choix de TikTok pour les diffuser interroge. En effet, TikTok, comme l'ensemble des réseaux sociaux, est interdit aux enfants de moins de 13 ans. 
Si un enseignant encourage parents et enfants à consulter son compte pour avoir accès aux vidéos, comment faire prendre conscience à ces mêmes parents de la nécessité de réguler l'accès aux réseaux sociaux et de suivre les préconisations d'âge ? 

Un article de la RTBF met en avant les initiatives de la maison de jeunes de Huy "La Mézon" pour maintenir quotidiennement le lien avec les adolescents. 

La File, Fédération des intiatives locales pour l'enfance, propose une série de trois conférences en ligne destinées aux professionnels de l'accueil de l'enfance, dont la première aborde la question des émotions des professionnels durant cette crise sanitaire. 
« Qu’est-ce qui est difficile à gérer pour les professionnels de l’enfance ? Peur, colère, culpabilité… Quelle est la place laissée aux émotions ? Quelles sont les pistes qui peuvent aider pendant cette période ? … »

L’IFISAM, institut de Formation pour l’Intervention en Santé Mentale, en collaboration avec la Cocof, propose à toutes les équipes bruxelloises confrontées aux conséquences de la crise sanitaire Covid-19 des formations et supervisions (gratuites), une à deux fois par mois durant toute l'année 2021.

Dans une série de 6 podcasts produits par Louie Media, la journaliste Charlotte Pudlowski interroge l'inceste et le silence, tant des victimes que des familles et de la société dans son ensemble, qui l'entoure bien souvent. Partant de sa propre histoire et du dévoilement de l'inceste subi par sa maman de la part de son père à elle, elle a interrogé des victimes d'inceste et des expertes afin d'explorer toute la complexité de ce grand tabou. 

Un article publié sur Slate.fr, et dont des extraits sont repris ci-dessous, interroge l'exposition d'enfants sur des plateaux télévisés notamment pour parler d'actualité ou de question de société. L'exemple du garçon de 12 ans inscrit dans l'école à Conflans, qu'on interviewe dans bon nombre de médias sur l'attentat dont son enseignant a été victime ou cette petite fille transgenre vue dans un grand nombre d'émissions posent question.  

Un attentat commis en France, à Conflans, contre un enseignant d'histoire a suscité une vive émotion en France et en Belgique. Les médias relayent largement cet acte barbare qui a sidéré bon nombre d'adultes, les laissant parfois sans voix pour aborder cela avec leurs enfants. Comment parler de tels actes avec les enfants ? Comment trouver les mots ? Comment les accompagner sans leur mentir mais sans les envahir de nos angoisses ? 

"[...] Parler, penser ensemble

«Le premier instant où les enfants des rois ouvrent les yeux à la lumière est celui qui vient quelquefois fermer pour toujours leur paupière.» Ces vers de Jean de La Fontaine, dans La Mort et le Mourant, nous rappellent que ce que la vie donne, elle peut nous le reprendre.

La task Fork pédiatrique a pris la parole dans le journal Le Soir pour réaffirmer la nécessité de garder les écoles ouvertes. Ils interpellent sur les risques psycho-sociaux qu'une nouvelle fermeture des école entrainerait. 
« On a pu remarquer que beaucoup de jeunes socialement vulnérables ont eu des difficultés pour réintégrer l’école après la fermeture. Les cliniciens sont aussi confrontés à une nette hausse des troubles mentaux comme les troubles alimentaires, les anxiétés et l’isolement social », souligne Delphine Jacobs, pédopsychiatre aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

La crise sanitaire est difficile à vivre pour beaucoup de parents, mais elle se complique encore pour les parents d'un enfant porteur de handicap. Le GAMP (Groupe d'Action qui dénonce le Manque de Places pour les personnes handicapées de grande dépendance) a lancé une campagne de sensiblisation "Je craque" pour attirer l'attention du monde politique sur leurs difficultés quotidiennes de vivre avec leur enfant dépendant : gérer les crises au quotidien, affronter seuls leurs difficultés, l'isolement social, le manque de moyens, le manque de temps de répit...

#Génération2020, est une enquête menée d'octobre 2019 à janvier 2020 conjointement par le CSEM et Média Animation dans le cadre du projet européen BBICO3 auprès d'une quarantaine d'écoles primaires et secondaires. Elle est l’équivalent francophone de l’enquête « Apestaartjaren » via laquelle la Flandre sonde les usages et pratiques des jeunes néerlandophones depuis 2008.

#Generation2020, c’est avant tout une enquête pour mieux comprendre les jeunes, leurs usages et penser des dispositifs d’accompagnement pertinents.

Différents éléments ont pu être mis en évidence à travers cette enquête :

L'UCLouvain et l'Université de Liège, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, relancent une grande étude auprès des élèves de secondaire de toute la FWB pour étudier leur bien-être pendant la période de confinement et de réouverture progressive des écoles. Le sondage se clôturera le 9 octobre 2020.