André Carel décrit trois domaines régulateurs de la vie psychique à savoir le domaine de l’intime, du public et du privé que l’on peut qualifier de topiques interpsychiques complémentaires des topiques intrapsychiques. Mais comment celles-ci peuvent-elles se construire lorsque l’enfant ne possède même pas «un lit à soi » ? Au travers d’exemples cliniques nous allons explorer comment la précarité matérielle mais également psychique de la famille, peut entraver la construction d’un espace psychique lorsque celui-ci est aux prises avec les projections parentales pathogènes tel que les identifications projectives contraignantes voire déformantes ou expulsives (F. Palacio-Espasa et J. Manzano). Les «fantômes dans la chambre d'enfants» seront également responsables de transmission transgénérationnelle générant des identifications aliénantes et des cryptes (Nicolas Abraham et de Maria Torok). Nous verrons également comment ces différents facteurs impactent le développement de la symbolisation, générant des troubles de l'apprentissage, ainsi que les troubles du comportement. Pour ces patients qui n'ont pas accès à leur vie interne ni à la représentation, l'utilisation de leur corps, sensoriel et moteur reste dès lors un moyen privilégié de l'expression de leurs souffrances psychiques.
Thierry Bastin et Virginie Monmart
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