Le conseil d'éthique du réseau de psychiatrie de l'université de Louvain demande un débat démocratique sur les nouvelles technologies de contrôle des personnes:
Le réseau de psychiatrie de l'UCL s'inquiète des perspectives d'implants de puces électroniques sous-cutanées. Il compte 600 thérapeutes, cliniciens ou travailleurs sociaux. Son conseil d'éthique réclame un large débat démocratique sur les nouvelles technologies de contrôle des personnes. C'est une menace pour les libertés individuelles, mais également pour la santé mentale….
Une puce électronique sous la peau des gens, comme pour le bétail ? Ce n'est déjà plus de la science fiction. La société américain Verychip propose, au troisième âge, ce mode d'identification, "infaillible", pour éviter une erreur médicale, à l'hôpital. Des jeunes branchés s'en font implanter, comme une carte de banque sans carte, pour payer l'entrée en discothèque, et les boissons au bar. C'est un pas de plus dans la technologie du contrôle des personnes, après la vidéosurveillance à distance des bambins d'une crèche pour parents internautes, après la biométrie et les empreintes digitales pour entrer au collège, après le système de guidage par satellite miniaturisé au format d'une montre pour savoir en permanence si les enfants ne font pas de grosses bêtises.
Selon le conseil d'éthique du réseau de psychiatrie de l'université de Louvain, il est urgent de réfléchir, et de légiférer, en la matière. La puce électronique installée dans le corps humain menace la démocratie, parce que ses informations peuvent être lues et modifiées à l'insu du sujet, mais plus encore, c'est un risque pour la santé mentale: elle induit une société paranoïde, une société où la peur du pédophile et du terroriste justifie toutes les atteintes aux droits et libertés. A côté de ce qui se prépare, le "Meilleur des mondes" est peut-être sage comme un livre d'image....
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