Professionnels

[Extrait de livre] Faire récit pour attraper le fil des générations

L'identité narrative […] La permanence de soi, pour se construire et se consolider, va passer par les autres, car un sujet humain nepeut se forger par lui-même. L’autre est indispensable à notre survie dès les premiers instants de la vie et ce, tout au long de notre vie. Il en est de même pour l’accès à notre histoire : sans un autre qui énonce les prémices de notre histoire, nous ne pouvons pas nous la représenter. Un bébé a beau avoir été présent à sa naissance, il ne peut se rappeler ce moment à la mémoire parce qu’il n’en a pas les capacités cognitives. Il a néanmoins en lui la trace d’...

[Livre] L’inceste n’est pas qu’un crime sexuel

Numéro de collection: 
143

Ce nouveau livre de Jean Luc Viaux, docteur en psychologie, propose une lecture de l’inceste au-delà du passage à l’acte sexuel comme symptôme d’un désordre plus profond, une trahison du lien familial. En surplus du traumatisme sexuel, l’inceste détruit la construction identitaire de l’enfant, impacte les liens d’attachement, désorganise la psyché familiale. Cette compréhension de l’inceste ouvre de nouvelles perspectives de prise en charge de l’ensemble de la famille pour soigner la victime et parler les liens familiaux.   

[Livre] Faire récit pour attraper le fil des générations

Auteur: 
Numéro de collection: 
141

Dans ce nouveau Temps d’arrêt, Emilie Moget, psychologue clinicienne, dit la nécessité de se raconter pour construire son histoire dans la lignée des générations qui nous précédent. Les nouvelles configurations familiales, les conditions sociétales, technologiques …contemporaines ouvrent sur des filiations multiples qui interrogent plus encore aujourd’hui la question des origines. Ce texte éclaire les professionnels pour accompagner l’enfant, l’adolescent et les parents à tricoter les fils de leur histoire.

[Livre - réédition] Choux, cigognes, « zizi sexuel », sexe des anges... Parler sexe avec les enfants ?

Numéro de collection: 
141

Sous la plume de Martine Gayda, Monique Meyfroet , Reine Vander Linden et la collaboration de Francis Martens et du Comité de projets yapaka, cette nouvelle édition du Temps d’arrêt « Parler sexe avec les enfants » aborde les questions de sexualité qui mobilisent l'enfant tout au cours de son développement, dans la relation à soi et à l’autre. En tant qu’adulte, éducateur, nous sommes convoqués par l’enfant qui s’interroge, nous interroge en reflet de sa famille, du monde environnant, dans un dialogue toujours en tâtonnement et en évolution. Baigné dans sa culture ambiante, l’enfant découvre, se découvre, joue, expérimente, s’approprie, questionne : « Comment on fait les bébés ? », « Pourquoi certains ont deux mamans ? », « Pourquoi moi j’ai pas de zizi ? », « Pourquoi on ne vient pas à l’école tout nu ? »... Toutes ces questions convoquent notre responsabilité pour accompagner l’enfant dans son cheminement, à tâtonnements, à son rythme, sans y projeter notre sexualité d’adulte.

Ce texte ouvre une réflexion pour soutenir parents et professionnels à aborder les questions de la sexualité avec les enfants (0-12 ans) en accueillant toutes leurs interrogations. Car la sexualité ne s’enseigne pas, elle se dialogue dans une grammaire toujours imparfaite.

 

[Extrait] Etre parents, c'est ... se préoccuper du vécu de l'enfant

Colères répétées, peur de la récréation, refus d’aller à la piscine, dégoût soudain pour certains aliments… Nous sentons que notre enfant vit quelque chose de fort qu’il ne parvient pas à exprimer autrement que par son comportement. Et même s’il devient alors excessif, voire insupportable, cherchons à comprendre, à traduire ce qui lui arrive. Est-ce que cela ne va pas à l’école ? Pense-t-il que personne ne l’aime ? Sommes-nous assez présents ? Est-ce si difficile pour lui avec les autres enfants ? Est-il angoissé par quelque chose ? [lire la suite] (Extrait du livre "Etre parents, c'est..."...

[Extrait du livre Jeu t'aime] Souvenirs, souvenirs...

Demandez à chacun autour de vous de raconter un souvenir de jeu d’enfance. Quel que soit l’âge, les souvenirs ouvrent souvent sur des bêtises qui se racontent avec un plaisir infini. Mais il y a aussi d’autres souvenirs de jeux, très touchants, qu’on raconte avec beaucoup d’émotion. Car même quand on est à l’âge d’être grand-mère ou grand-père, on peut retrouver intact au fond de soi l’enfant imaginatif et rieur qu’on a été autrefois. Tous les enfants jouent ! Malheureusement, certains d’entre nous n’en ont pas souvenir. Mais ils pourront alors certainement raconter un jeu auquel ils ont...

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