15 mars
Lorsque des événements tragiques surviennent, les parents, éducateurs, enseignants… se demandent comment en parler aux enfants. Que dire ? Comment ? À partir de quel âge ? Chaque adulte s’interroge sur la manière de rassurer l’enfant en étant attentif à ses questions sans les anticiper.
Dans ce contexte, construire une collectivité éducative autour des enfants est particulièrement porteur pour eux. Chaque adulte amène à l’enfant des éléments de compréhension différents, évoque les questions dans la singularité ou dans le collectif… L’enfant profite alors de ces allers-retours entre les différentes sphères de sa vie (l’école, la ou les maisons…) pour construire à son rythme sa pensée, sa représentation du monde dans lequel il est inscrit.
En créant notamment des espaces, des moments pour parler, l’adulte développe une attention soutenue, ajustée et essentielle au développement de l’enfant. En effet, les enfants qui le souhaitent peuvent alors dire comment ils se sentent, ce qu’ils comprennent, ce qui les questionne sans pour autant être obligés de prendre la parole. Ces espaces collectifs [Lire la suite]
Pour Fabien Joly (03:37), psychologue, psychomotricien, le jeu du faire semblant est un espace essentiel d'élaboration et de traitement pour l’enfant. Il s'agit d’une fonction de replay vitale à l’enfant pour se réapproprier une scène traumatique ou micro-traumatique, des éléments de réalité qui lui échappent. Jouer à faire semblant aide l’enfant à élaborer son vécu, les questions et les émotions qui le traversent. Ce jeu « gratuit » de « on disait que », « tu serais le soldat », « je serais la princesse » [Lire la suite]
Pierre Delion (04:38), pédopsychiatre, rappelle combien pour les enfants, avoir un lieu hors de la famille pour parler du choc causé par un évènement tragique est important. A l'école, l'enseignant peut apporter des informations qui leur permettent de mieux comprendre ce qui s'est passé et surtout, celui-ci peut ouvrir la discussion sur le vécu de chacun. En donnant la possibilité [Lire la suite]
Sophie Marinopoulos (02:07), psychologue, rappelle combien les jeux d'affrontement, les jeux de guerre ou les jeux dans lesquels les enfants mettent en scène de la violence, leur permettent de grandir, tant qu'ils restent dans le faire semblant. Ils mettent en scène leur agressivité, [Lire la suite]
L’angoisse fait partie de la constitution du développement psychique, elle est un affect qui traduit un état de malaise dont l’origine n’est pas consciente.
Au début de sa vie, par exemple, le nourrisson n’a pas encore conscience de sa propre individualité. Dès lors, quand il perd de vue sa mère, il ne se représente pas qu’il va la retrouver; ce qui peut lui faire vivre une douleur psychique intense : celle de la perte. L’angoisse, c’est la réaction au danger que cette perte comporte. [Lire la suite]
Avec des tubes en pvc, de vieux claviers et téléphone, des planches de bois, des sacs... mis à disposition des enfants lors des temps de midi et/ou les après 4h, l'école leur offre des supports de jeux infinis. Les enfants s'emparent de ce matériel et le transforment pour créer des histoires, vivre de petites et grandes aventures, se relier entre eux à travers les jeux, font de la musique ensemble... Ces jeux leurs permettent d'exprimer leurs ressentis, de défouler leurs émotions, de se confronter aux autres dans un cadre ludique mais aussi de s'entraider et de se mélanger (grands-petits, filles-garçons) ...
Nous souhaitons réaliser un état des lieux du projet, donc si votre école, votre lieu d'accueil a installé le projet "Récrés Jeu t'aime" (même si il est actuellement à l'arrêt), ou si vous connaissez un lieu participant, contactez-nous par email à yapaka@yapaka.be
Quand des événements graves, des violences, des accidents ou catastrophes surviennent, les enfants entendent les informations, partagent nos émotions. Ils découvrent et participent aux rituels qui permettent de continuer à vivre ensemble et de traverser les épreuves rencontrées par leur famille, leur quartier, leur pays ou ailleurs dans le monde. Quand ces choses arrivent, il est important que l’enfant sente auprès de lui la présence d’adultes sur qui compter et à qui parler. Même si nous ne comprenons pas toujours la situation qui conduit à tant de tristesse et de révolte, il nous revient de veiller sur l’enfant et de tout mettre en œuvre pour lui permettre de vivre sa vie le plus sereinement possible. Maintenir la vie quotidienne (l'école, les activités...) le rassure.
Ce n’est pas à lui de porter la charge de sa propre protection. Laissons son enfance à chaque enfant et tenons notre place adulte. À chacun son âge.
Que faire lorsque des enfants jouent à "l'enlèvement d'enfants" ?
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Les enfants d'Hennuyères partagent leur vision de la méchanceté : "C'est la guerre dans certains pays, alors on voit carrément des personnes qui en tuent d'autres." "Si je demande quelque chose à quelqu'un et qu'il ne me le donne pas, je vais pas le tuer pour ça." "J'aurais peur et je serais terrorisée, parce qu'il va essayer de me tuer et je verrais plus jamais les personnes que j'aime. Je ne pourrais plus continuer à vivre."
Chaque jour, sur Club RTL, les enfants s'expriment dans les vidéos Une vie de chien ?
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