Parents

Coup de pouce

Selon le psychiatre français Daniel Marcelli: "Le jeu est une activité qui permet à l'être humain de musarder et, grâce à ses détours et ses entrelacs, de trouver un sens nouveau à sa vie" Place donc à l'imaginaire, au jeu libre dans une société pour laquelle gestion, rentabilité, utilité sont les maîtres mots! A nous parents de proposer, de stimuler, d'éveiller, mais aussi de freiner parfois les appétits tous azimuts de nos enfants pour que ceux-ci trouvent peu à peu leur propre rythme, leurs passions... L'enfant, comme l'adulte d'ailleurs, a besoin de moments de pause, ceux-ci vont lui...

Jouer : on en sort toujours gagnant!...

"Le jeu de la marelle va de la terre jusqu'au ciel. Entre la chance et le pire tu reviens et c'est fini. Petite fille tu es là pour t'amuser. Lance bien la pierre prends garde où tu mets les pieds".(1) Quelques lancers de cailloux et voilà déroulée à la craie sur le sol, toute la vie avec ses hasards, ses angoisses, son paradis. Le jeu fait appel à l'imaginaire, au merveilleux et s'accompagne toujours de la notion de plaisir. Au moment où les vitrines s'emplissent de jeux et de jouets il est utile de s'interroger sur ce qu'est le jeu, d'où vient sa magie, son intemporalité, son universalité...

Eloge du jeu gratuit

Patrice Huerre est pédopsychiatre dans un hôpital parisien. Il explique que "l'on assiste à une tendance où le recours au jeu utile, efficace semble prévaloir. Bien sûr les intentions des parents sont bonnes. Ils veulent contribuer à l'éveil précoce de leur enfant, le préparer mieux à sa vie scolaire future, le rendre performant.

Coup de pouce

Comprendre et expérimenter à quoi sert tout ce qu’il apprend à l’école motive généralement un enfant. A la maison, les parents peuvent essayer d’ancrer les connaissances nouvellement acquises par leur petit dans la vie de tous les jours. Plutôt que de recommencer une dictée vue à l’école, qu’ils lui dictent la liste des courses, par exemple. Qu’ils l’entraînent à la lecture avec les programmes télé ou son magazine préféré. Ou encore, qu’ils préfèrent la confection d’un gâteau aux traditionnels exercices de fraction. Le gosse devra exploiter ses connaissances pour correctement doser tous les...

Ne pas placer la barre trop haut!

Pour "pousser" leurs petits, certains parents n’hésitent pas à leurs fixer des objectifs, parfois démesurés. Même si ça part d’une bonne intention, mettre son enfant sous une telle pression peut se révéler contre-productif. Par crainte d’être potentiellement en échec, le gosse pourrait se bloquer et ses points, dégringoler. Par peur de décevoir ses parents et de se faire gronder, l’enfant risque aussi de commettre des bêtises: cacher, par exemple, ses mauvaises notes et les signer à la place de ses parents. Le problème finit alors par prendre une importance démesurée. Et l’école devient une...

Devoirs à domicile: l’affaire des parents?

"Tu joueras avec ta console quand tu auras terminé tes devoirs", "Pas question de regarder Harry Potter tant que tu ne connais pas ta table de multiplication par cœur", "Pour la centième fois, veux-tu bien retourner dans ta chambre et te concentrer sur ta leçon"… Quel parent n’a jamais dû jouer au gendarme pour obliger son gamin ou sa gamine à accomplir son travail scolaire? Menaces de punition, disputes, promesses de récompenses, toutes les ruses sont bonnes pour le convaincre de se replonger dans ses exercices et la mémorisation de ses cours. Il faut dire que l’enjeu est de taille: les...

De l´enfant rêvé à l´enfant réel

"Mathias ne veut plus venir dans mon lit pour les câlins du dimanche matin. Il préfère la télé et ses Pokémon!" On retient ce qu´on veut bien. Avec le temps, on ne garde parfois que le meilleur. Au fond, est-ce que tout était si parfait? Les parents qui en sont encore au stade des couches et des nuits entrecoupées ont sans doute un autre avis. Peut-être sont-ils eux-mêmes nostalgiques et sedisent-ils: "Ah, ce n´est déjà plus le petit nounours tout délicat, la petite poupée à dorloter." "Sarah se met à répondre à mon compagnon: "T´as rien à dire, t´es pas mon père." Pourtant, c´est lui qui l...

Coup de pouce

Certains parents peuvent être saisis de voir tout à coup leur enfant présenter des caractéristiques contraires à ce qu'ils ont défini comme étant sa personnalité. Certaines sont intrinsèquement humaines: l'agressivité, la violence, la peur… D'autres sont liées aux particularités du développement: tous les enfants de 4-5 ans mentent à un moment ou à un autre; tous les enfants entre 18 mois et 4 ans s'opposent, font des colères... On rêve tous ses enfants munis de qualités multiples; souvent, d'ailleurs, celles qu'on ne possède pas soi-même. Et on tolère mal chez eux ce qu'on ne supporte pas...

Des arcs-en-ciel d’émotion

L'amour et l'affection vont des couleurs les plus sombres - quand la colère, l'agressivité, le ras-le-bol nous envahissent - aux couleurs les plus lumineuses - quand le plaisir, la tendresse, l'admiration nous comblent. Il n'existe pas d'amour "uniteinte"... en dehors des contes de fées! Comme il n'existe pas de charmante princesse ou de charmant prince. Au décours du conte, apparaît toujours un méchant ou un vilain qui n’est rien d'autre que la même princesse ou le même prince vus sous leur autre face.

Les multiples facettes de l'enfant

Cette façon de camper autrui dans une caricature, de le réduire à l'une ou l'autre caractéristique de sa personnalité correspond, sans doute, à une manière de se préparer au contact avec lui, à anticiper le jeu relationnel dans lequel on risque de se retrouver. C'est classique, nous faisons tous cela et nous sommes également rangés dans des catégories par d’autres. Malheureusement, ce fonctionnement installe souvent des barrages sur la route de la connaissance de l'autre. Une fois les représentations installées dans nos têtes, nous perdons notre regard nuancé, nous sélectionnons notre écoute...

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