Un entretien avec Catherine Belzung (03:22), biologiste, docteure en neurosciences.
Les recherches ont montré une transmission de certaines altérations sanguines et cérébrales entre des parents ayant subi des maltraitances étant enfants (et n'étant pas maltraitants eux-mêmes) et leurs propres enfants. Ces altérations se retrouvent notamment au niveau du taux de cortisol (hormone du stress) : les enfants de parents ayant été maltraités présentent un taux plus élevé de cortisol dans le sang alors qu'eux-mêmes ne sont pas maltraités. Egalement une altération au niveau de l'expression des gènes et au niveau d'altérations cérébrales ont été retrouvés chez ses enfants.

