Un des contextes qui présente le plus grand défi au professionnel de la relation d'aide est certainement celui dans lequel il doit intervenir auprès de personnes contraintes de consulter. De nombreux professionnels se retrouvent d’ailleurs dans cette situation, que l’on songe aux intervenants de l’Aide à la Jeunesse, aux psychologues scolaires, aux thérapeutes conjugaux ou aux intervenants en toxicomanie.
En s’inspirant des approches de la thérapie brève orientée vers les solutions, de la thérapie brève stratégique et de la thérapie narrative, cette session fournira aux participants divers outils pour intervenir dans de tels contextes.
Les thèmes de la motivation, de la coopération avec le client — et avec le référent, quand cela s’avère possible ¬—, de la responsabilité, de la résistance et du déni seront largement traités au cours de la session. Un cadre d’intervention clair et articulé ainsi que des modalités concrètes et variées reliées à chacun de ces thèmes seront présentées pour élargir le répertoire d’interventions disponibles à l’intervenant qui doit « naviguer » dans ce contexte difficile.
Éléments de contenus abordés :
• Principes et points de repère
- thérapies brèves : un survol
- principes spécifiques à la personne non-volontaire
• Prendre le client du « bon côté »
- engager un contact respectueux
- des distinctions : objectifs et mandats
- évoquer les ressources, les compétences et les valeurs privilégiées
- l’art de la médiation : entre la personne et sa difficulté
- parfois aussi… répondre à l’hostilité
• L’engagement avant le changement : rehausser la motivation
- les avantages et les hésitations
- toujours client pour quelque chose : découvrir des leviers de mobilisation
- l’entourage : des invités virtuels
- imaginer avant d’agir
- le changement pour soi : amplifier l’ambivalence
- le changement pour les autres : les questions relationnelles
• Enclencher l’action : quand « moins » veut dire « plus »
- des petits pas
- expérimenter versus réussir
• Le contact avec le référent : l’autre visage du changement
• Quand le « non » est définitif : terminer avec un « plus »
André GREGOIRE, Québec
325€