Date de l'événement - Début /fin:
Lundi, 7 Octobre, 2019 - 09:30 - Vendredi, 11 Octobre, 2019 - 17:30
Adresse de l'événement:
Hôtel de Ville de Versailles 4, avenue de Paris
Adresse postale:
10, rue des Bruyères - 92600 Asnières - FRANCE
Public cible:
Professionnels ou étudiants dans les domaines de périnatalité, notamment : — Gynécologues obstétriciens, sages-femmes, pédiatres, néonatologues, pédopsychiatres, puéricultrices... — Psychologues, infirmières et infirmiers, éducatrices et éducateurs... — Institutions de la petite enfance : Justice, Conseils Généraux, PMI, Maisons maternelles, Pouponnières, Sauvegardes de l'Enfance. — Chercheurs et étudiants dans ces pratiques.
Conditions d'inscription:
Être un professionnel qualifié, diplômé dans une des disciplines de la périnatalité ou en cours de formation dans ces spécialités. Envoyer au secrétariat de l’Association Française de Maternologie une lettre de motivation à joindre au bulletin d’inscription et un CV avec photo mentionnant vos qualifications professionnelles et diverses formations autour de la périnatalité. S’acquitter des droits d’inscription individuelle : 400 € ou fournir une prise en charge en formation continue, inscription administrative : 700 €. (Frais de dossier, 50 € inclus)
Remarques:
Il est étonnant de constater que le versant psychique de la maternité humaine ne donne pas lieu à une prise en compte médicale spécifique. La maternité est davantage soumise au sentiment et à la morale. Ainsi la maternité chez la femme serait un phénomène naturel assimilé aux caractères du modèle mammifère animal. Il s’agirait de processus biologiques mis en oeuvre par un instinct de reproduction qui, aboutit à l’instinct maternel. La maternité humaine se réduit à la définition générale de « porter et mettre au monde un enfant ». Ainsi on s’attend à des comportements maternels conformes à des impératifs sociaux et moraux. On se doit d’être une « bonne mère ». Si pour l’essentiel on s’en remet à l’obstétrique, force est de constater qu’il n’y a pas d’obstétrique mentale. Pourtant, au moins 15% des accouchées présentent des troubles psychiques post-nataux. Ainsi en France cela concerne au moins 80 000 mères en souffrance et autant d’enfants en danger de naissance, sans compter les pères déstabilisés et les couples mis à mal. Quelles réponses sont apportées à ces souffrances familiales ? Ces dernières années, l’accent a été mis sur les réseaux de périnatalité avec des clignotants comportementaux qui découlent de critères sociaux et de l’observation extérieure des interactions. Il manque une clinique de base pour répondre aux particularités de la relation maternelle précoce et aux problématiques du développement natal. Le bébé a été davantage étudié. Mais la psychopathologie se définie après sa venue au monde, laissant de côté l’immense odyssée de sa vie prénatale. Or le nouveau-né a des besoins vitaux pour lesquels aucune adaptation natale n’est génétiquement prévue. En somme, la maternité et la naissance humaine, soit l’origine de notre existence, reste sous scellés. La Maternologie a été créée en 1987 au sein de l’hôpital J.- M. Charcot de Saint-Cyr-L’Ecole (Yvelines-France) pour traiter la maternité psychique et les processus de la naissance psychologique. Dès lors elle s’apparente à une obstétrique mentale .