Tout le contenu

[Vidéo] Usage des écrans à l’adolescence, la nécessité de penser le cadre et la limite

Marion Haza (05:51), psychologue clinicienne, invite à penser la question du numérique et des adolescents dans un dialogue et lien de confiance adulte-ado et à partir des usages qu'ils en font : communiquer avec des pairs ou passer tout son temps sur des vidéos ? Jeux seuls ou en réseau ?... Au-delà du numérique, l'adolescent explore-t-il d'autres modalités relationnelles et les autres sphères de son développement : rencontres en face à face avec ses pairs, activités hors écrans, temps en famille... ? [Lire la suite

[Vidéo] Challenges numériques à l’adolescence, quelle prévention ?

Selon Marion Haza (07:27), psychologue clinicienne, interdire les adolescents à participer à tel ou tel challenge peut se révéler contre-productif tant cela peut inciter les adolescents à y voir un deuxième défi : d'une part le défi en lui-même et d'autre part défier la règle de l'adulte. Au contraire, la prévention par les pairs est une piste intéressante qui a déjà fait ses preuves. Des influenceurs, youtubeurs peuvent par exemple réaliser des vidéos dans lesquelles ils abordent la question de tel ou tel challenge, les invitant à réfléchir et à ne pas y prendre part. 

[Vidéo] Le défi à l’adolescence, une quête identitaire initiatique

 Marion Haza (04:15), psychologue clinicienne, invite à lire les défis à l'adolescence, que cela soit sur les réseaux ou en dehors, comme une quête pour certains de prouver qu'ils existent, d'être reconnus, par les adultes et leurs pairs, comme des adultes. En effet, nos sociétés occidentales ne proposent plus de rites initiatiques pour marquer la fin de l'enfance et l'entrée comme adulte dans la société. 

[Vidéo] La culture du challenge à l’ère virtuelle

Marion Haza (03:37), psychologue clinicienne, explique que le numérique a contribué à exacerber, renforcer la portée des challenges et défis qui ont toujours existé. Sur les réseaux sociaux, les likes et commentaires constituant un système de gratification, de renforcement à large échelle qui contribue à consolider le narcissisme de certains. 

[Vidéo] L’école numérique, une solution seulement transitoire en contexte de crise sanitaire

Roland Gori (02:52), professeur de psychopathologie clinique, démontre combien les technologies ne constituent que des moyens de pallier à une absence, mais ne peuvent en aucun cas remplacer la relation pédagogique. Pour l'enseignant, il s'agit de pouvoir penser, se saisir de la curiosité des élèves, des éléments qui les intéressent pour leur apprendre, leur transmettre des savoirs et des savoir-faire.  A ce titre, la pédagogie ne peut pas être réduite ni traitée comme une science mais est à considérer comme un art : elle mobilise la capacité des enseignants à se saisir de la part du sensible...

[Vidéo] La démocratie, « c’est le partage du sensible »

 Roland Gori (02:26), professeur de psychopathologie clinique, invite à penser la démocratie comme un système qui suppose qu'il existe des lieux où s'échangent des idées, où les gens se rassemblent pour s'affronter par la parole, pour mettre en débat des arguments. Ces échanges sont donc finalement un partage, par la parole, le récit, de la vision du monde de chacun, déterminée par les expériences physiques, psychiques individuelles. 

[Vidéo] « Distance sociale de sécurité » : quand le poids des mots crée la peur de l’autre et paralyse la capacité de penser

Roland Gori (02:33) professeur de psychopathologie clinique, explique combien le choix des mots "distance sociale" par le monde politique était une altération, par le langage, de l'espace démocratique. En choisissant ces mots, une invitation inconsciente nous était faite de se replier sur nos individualités, les noyaux familiaux restreints. A l'inverse, en parlant de distance physique, l'invitation porte à faire attention les uns aux autres mais à continuer à rester en lien. 

[Vidéo] Quand la confiance des parents dans les institutions a été fragilisée, comment renouer le lien ?

Selon Vanessa Greindl (02:34), psychologue clinicienne, face à la crise actuelle, aucune institution ne peut offrir de garantie quant à notre sécurité, à l'avenir. Et, elles auraient tout à gagner à admettre leurs limites, leur impossibilité de gérer les risques à 100%. De cette manière, elles permettraient à tout un chacun de réapprivoiser cette réalité qui est que vivre est un risque, que donner la vie à un enfant implique de supporter ce risque, qu'aucune garantie n'existe face à la mort et que cela fait partie intégrante de notre condition humaine. 

[Vidéo] L’urgence de soutenir l’enfant (et ses parents) dans son ouverture au social

Vanessa Greindl (05:07), psychologue clinicienne, insiste sur la nécessité pour les enfants de retrouver leurs amis et ainsi avoir l'occasion de se dégager, se séparer de leurs parents et retrouver l'élan de grandir, se construire... De plus, bon nombre d'enfants ont vécu le confinement comme si ils étaient dans un cocon, protégés de l'extérieur, et surtout devant fournir bien moins d'efforts que d'habitude. 

 Imprimer la page