Un entretien avec Virginie Plennevaux (02:58), psychologue clinicienne, coordinatrice de l’équipe SOS Enfants de Charleroi, dans le contexte du Covid-19.
Les familles prises dans des dynamiques de violence ont tendance à vouloir s'en sortir seules, à se replier. Or, c'est l'ouverture, la présence du tiers qui permet de leur venir en aide.
Tout un chacun qui aurait connaissance, qui serait en questionnement par rapport à une famille doit pouvoir faire appel aux professionnels et notamment aux équipes SOS Enfants dont c'est la mission principale.
Les équipes évalueront la situation et adapteront leur aide en fonction des besoins de chaque famille : des vidéo-consultations, consultations en présence, mesures d'éloignement...
En effet, assurer la protection des enfants reste le maître mot, et donc pour ceux qui sont en danger, des structures sont disponibles pour les accueillir.
La violence conjugale, dont on pense parfois qu'elle n'a pas d'impact sur l'enfant (ils ne voient pas, ils dorment...), nécessite une prise en charge pour les enfants également. En effet, une exposition des enfants à la violence d'un de leur parent envers l'autre, qui crée inévitablement une atmosphère anxiogène, a des effets délétères à long terme.