L’hypermodernité est une question, peut-être même un espoir. Elle émane d’un doute, d’une tendance dans l’ombre du consensus de la postmodernité. C’est elle qui émerge de nos surprises de cliniciens face à des individus pour qui la promesse de la jouissance finit par se remettre en question. Dans la douleur, le malaise, parfois juste dans une recherche de positionnement sur le désir. L’hypermodernité est une nécessité conceptuelle, balbutiante tant elle désigne un reste qui résiste au constat désillusionné d’une disparition des encadrements collectifs, des grands récits, des références symboliques structurales.
C’est à partir de ce reste que nous vous proposerons une réflexion sur la place de la psychanalyse face ou avec une clinique qui résiste elle-même à la réclusion narcissique, au retranchement supposément satisfaisant que pouvait promettre l’injonction à la jouissance de la postmodernité.
Autrement dit, deux questions demeurent, elles s’expriment radicalement : que peut-on espérer de l’Autre ? De quelle manière l’objet du désir revient dans nos cliniques, alors que notre époque suggère son évanescence ou son extrême contingence marchande ? »
30€ pour la journée (15€ pour étudiants) — 15€ pour la conférence — gratuit pour les membres