Professionnels

[Livre] Infanticides et néonaticides

Numéro de collection: 
45

"Regardons les choses en face. Nous allons parler de meurtres, les pires qui soient, ceux qui privent l’enfant de la vie. Cet enfant social mythique, devenu en un siècle une icône vivante, l’essence même de l’innocence. Celui qui nous fait perdre la tête, tant nous l’attendons, l’espérons avec la vigueur de nos désirs les plus fous.
S’autoriser à tuer son enfant est un acte criminel que rien ne peut excuser. Notre sentence collective se veut sans appel : « Ces parents-là sont des monstres, ils ne méritent aucune clémence. » À la suite de ces quelques mots que nous entendons dans l’espace public sur les actes d’infanticide et de néonaticide, nous voulons clairement vous inviter à déposer ces pensées, le temps d’une lecture."

Disponible en librairie, en Belgique et en France. Ce livre reste disponible en téléchargement (version pdf et epub).

[Texte] Comment comprendre qu’une mère puisse tuer ses propres enfants ?

Au cours de la grossesse, la plupart des femmes entrent peu à peu dans un état tout à fait particulier qui va leur permettre d’entrer en relation avec leur bébé. Cet état, que l’on nomme préoccupation maternelle primaire et qui se prolonge après la naissance, est la proximité qui permet à la mère de comprendre son enfant bien que celui-ci ne parle pas. Ainsi, la maman décode pleurs et babillages et apporte à l’enfant les soins nécessaires à ses besoins.

[Audio] Les professionnels autour de la naissance : la sage-femme en première ligne

Philippe Béague nous a quitté ce 24 mars 2015 mais son attention, sa manière de transmettre, sa voix  aussi douce que ferme reste en nous présente. Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir une conférence qu'il a tenue en 2012. Psychologue et psychanalyste, Philippe Béague était président de l'Association Françoise Dolto.

[Texte] La permanence des équipes éducatives aide à se construire

Répondre aux besoins de continuité et de sécurité de l'enfant appelle à une permanence des équipes éducatives. Cette pérennité du personnel crée un cadre sécurisant et pour les professionnels et pour l'enfant. Sans quoi, le risque, présent dans toute institution, est de « lâcher » psychiquement l’enfant. Et, il importe de donner l’occasion à l’enfant de « faire l’expérience de soi-même dans la continuité d’être » (Winnicott)... [Lire la suite]

[Vidéo] Vive l'ennui !

Sophie Marinopoulos, psychologue (03:33) indique que vivre l’ennui est une activité fondamentale pour le développement cognitif et intellectuel de l'enfant. L’ennui lui ouvre la possibilité de penser, d’avoir des idées, de créer, d’organiser…  Couper l’enfant de l’ennui c’est lui enlever l’occasion d’une expérience fondamentale de prise d’autonomie.

[Livre] Le travail social ou l’«Art de l'ordinaire»

Auteur: 
Numéro de collection: 
58

Les micro-traces d’hospitalité sont donc des pratiques moléculaires, sensibles, ordinaires, liées à l’accueil de l’autre, qui peuvent former des empreintes, créer des résonances particulières chez une personne. Indélébiles ou temporaires, elles influencent, activent ou désamorcent mais peuvent également se diffuser sans que personne ne les perçoive, ne les détecte, ne s’en saisisse. Ces pratiques moléculaires d’hospitalité créent des traces en l’autre, mais également en nous-mêmes. L’enjeu de ces actes furtifs, quotidiens, répétés n’est pas le résultat, mais un pari aléatoire en l’avenir. L’action éducative est bien souvent un processus du «  un pas en avant, un pas en arrière  ». Cependant de la rencontre, des traces peuvent subsister. L’éducateur n’apercevra peut-être jamais les effets de son geste, mais s’il sait être attentif aux signes divers et éparpillés, il pourra peut-être détecter des signes. Le travail social sème aussi pour le futur, les générations futures, le jeune quand il sera parent. Ces traces d’hospitalité se disséminent à l’image de lignes de fuites à travers les relations, l’espace, le temps.

Extrait du livre Temps d'Arrêt "Le travail social ou l'art de l'ordinaire" à découvrir en intégralité et disponible gratuitement.

[Texte] L’enfant pris dans la séparation parentale

Séparation parentale, synonyme de crise

Qu’une séparation parentale soit soudaine ou qu’elle fasse suite à des années de conflits, qu’elle soit consensuelle ou conflictuelle, elle marque toujours une crise. Un déséquilibre survient, le quotidien, les repères que parents et enfants avaient connus jusqu’alors sont bouleversés. Cette phase de décomposition familiale confronte chacun à un panel d’émotions, de difficultés, de questions et tous y réagiront selon leur histoire, leur tempérament, leurs croyances, leurs fragilités.

Retrouver un certain équilibre, reconstruire son monde après un tel événement prend du temps, nécessite de la patience et va mobiliser les capacités d’adaptation de chacun.

Et que le divorce soit presque devenu une norme sociale ne change rien au fait que cela reste une épreuve à traverser ...

Le dépliant illustré de ce texte est disponible en téléchargement.

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