Professionnels

[Vidéo] Dépressivité à l'adolescence : quelle place pour l’école aujourd’hui dans la santé mentale des jeunes ?

Pour Michèle Benhaïm (04:04), psychologue, l'adolescent a besoin de s'expérimenter, se tester, se découvrir hors des murs de la maison face à d'autres que ses parents. Cet autre social pourrait être l'école (obligation d'y aller pour tous...) qui tiendrait cette place du côté de ce que l'adolescent expérimente pour grandir, se construire : idéaux, rapport à l'image, savoirs, éducation à la sexualité... Certains enseignants occupent déjà cette place d'interlocuteurs de confiance à qui [Lire la suite] 

[Extrait du livre] Le lieu social de l’école

L’école occupe une place centrale comme instance soutenant le passage de l’adolescence. De manière générale, l’école est la règle. L’école buissonnière, nommée à l’origine tout simplement « la buissonnière », est une école clandestine se tenant en plein champ. L’école buissonnière peut se concevoir comme la marque d’une position subjective prise par un jeune. Cette appellation est supplantée actuellement par deux autres notions : celle du décrochage scolaire qui révèle plutôt une panne du jeune dans le domaine du social et celle du refus scolaire anxieux qui, au travers de manifestions...

[Vidéo] Quand l’insécurité domine dans le social, comment nourrir l’optimisme des adolescents ?

Dans un monde qui va mal, Alain Braconnier (04:00), psychiatre, encourage vivement les adultes à transmettre de l'optimise aux adolescents, particulièrement à ceux qui vont mal. Il est indispensable de croire pour eux, avec eux, au fait que des potentialités puissent advenir. Chercher avec eux un (petit) quelque chose qui les anime : une rencontre, une activité, une passion ... L'optimise, est une voie qui permet d'ouvrir le champ des possibles, [Lire la suite

[Vidéo] Comment accompagner un adolescent que l’on voit débordé par l’angoisse et la détresse ?

L'adolescence se caractérise par un fonctionnement limite : instabilités, colères, difficultés à s'identifier comme une personne qui existe avec assez de confiance... Cela nécessite, explique Alain Braconnier (05:20), psychiatre que des adultes soient présents pour eux. Leur plus grosse angoisse est qu'il n'y ait personne pour eux, ils provoquent d'ailleurs parfois pour s'assurer de cette présence de l'autre. Le rôle de l'adulte est alors d'accepter [Lire la suite]

 Imprimer la page