Fratrie, Handicap

[Vidéo] Accueillir la singularité d’un enfant handicapé au sein d’un groupe …

Sylviane Giampino (02:52), psychologue clinicienne, explique comment un enfant porteur de handicap qui entre en collectivité suscite des interrogations de la part des autres enfants. En effet, les enfants étant des "découvreurs-nés, des questionneurs-nés", ils vont constamment chercher à comprendre ce qui différencie cet enfant d'eux-mêmes et ce qui fait point commun. 

[Vidéo] L'enfant handicapé et les autres enfants de la famille

Pierre Delion (07:24), pédopsychiatre, déplie la complexité de la question de la fraterie d'un enfant porteur de handicap. En effet, les parents d'un enfant porteur de handicap ont toute une série d'attentes vis-à-vis de lui et passe un temps considérable à s'en occuper, à nourrir des espoirs quant à son développement, à l'investir... Les autres enfants de la fraterie, très conscients des désarrois de leurs parents, vont tout faire pour les compenser.  

Petites chamailleries entre frères et sœurs

Ces parents, préoccupés, ont peut-être peur. Peur que, parce que leurs enfants se chamaillent beaucoup, ils ne s'aiment pas. Leur représentation idéale de la fratrie est-elle à ce point vierge de toute opposition, de toute confrontation qu'ils sont ébranlés à la moindre escarmouche? Mais être en conflit constitue pour les enfants une autre manière d'entrer en communication (ce qui est vrai pour les adultes l'est aussi pour eux). Se provoquer est pour eux un moyen, certes plus que bruyant, de dire aux parents qu'il y a de la vie entre eux (et cela passe par des rivalités, des jalousies, des...

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