Professionnels

Pour Isabelle Roskam (05:01), docteure en psychologie, les professionnels de première ligne ont un rôle important pour aider les parents à se décaler des injonctions de performance, de réussite qui sont véhiculées dans le social. Cela passe par l'évitement des propos injonctifs ambiants sur la parentalité mais surtout par le soutien des parents dans les moments difficiles [Lire la suite]

Isabelle Roskam (05:35), docteure en psychologie, rappelle que la parentalité positive comporte deux volets : la bienveillance et la pose d'un cadre, de limites structurantes. Or aujourd'hui, certains excluent tout ce second volet et voient dans la pose de limites une forme de violence. C'est cette forme de parentalité, qu'on pourrait qualifier d'exclusivement positive, qui peut mener à une grande fatigue voire à un épuisement parental. Ce dévoiement des principes de parentalité positive vient du fait que les violences éducatives ordinaires sont décriées, en ce compris toute forme de...

Un entretien avec Isabelle Roskam (05:08), docteure en psychologie

Isabelle Roskam (05:35), docteure en psychologie, explique que si l'on écoute le vécu des parents, il nous indique que la parentalité amène des aspects positifs mais également des difficultés. Celles-ci sont parfois sous-estimées par le social qui survalorise le bonheur d'être parents. La clinique auprès des parents nous apprend que de vraies souffrances de types épuisement parental (burn out) ou des regrets [Lire la suite]

Sophie Maes (05:45), pédopsychiatre, explique combien il n'est pas toujours facile pour un professionnel de trouver la juste place à donner aux parents des jeunes qu'il accompagne. Les jeunes eux-mêmes sont bien souvent en difficulté de s'ouvrir à leurs parents sur leur souffrance : peur de les inquiéter, peur de les ​[Lire la suite]

Un entretien avec Ludovic Gadeau (02:13), docteur en psychologie

Un entretien avec Ludovic Gadeau (07:03), docteur en psychologie

Ludovic Gadeau (07:56), docteur en psychologie distingue le registre de la privation et celui de la frustration. Si la privation renvoie aux besoins fondamentaux tels que la nourriture, le sommeil, un lien d'attachement sécurisant (et avec lui une sécurité psychique dans les liens), le respect des rythmes... la frustration, elle, renvoie au registre des désirs. Ainsi, priver un enfant d'un des besoins fondamentaux relève parfois de la maltraitance puisque cela peut fortement entraver [Lire la suite] 

Un entretien avec Ludovic Gadeau (06:49), docteur en psychologie