À l’occasion de la parution de son livre Parler avec sa mère, Maxime Rovere, philosophe, a été interviewé sur France Inter. Dans cette rencontre, il invite à réfléchir sur deux figures de la maternité : la petite mère, qui désigne la mère personnelle, et la mère dans son sens plus vaste, celle de la Nature, source de vie et du maintien de la vie. Il souligne également l’importance de distinguer la petite mère des fonctions maternelles, qui peuvent être assumées par diverses personnes : le père, les amis proches, les frères et sœurs, les grands-parents... Cette perspective permet d’alléger la charge souvent trop lourde qui pèse sur les mères.
Le philosophe propose également de repenser la famille non seulement sous l’angle généalogique, mais comme un ensemble d’intimités en perpétuelle régénération, un réseau d’affects qui se nourrit tout au long de la vie.
Il aborde aussi une réflexion sur la valeur des liens et surtout des distances dans la relation maternelle : "On parle toujours de la valeur des liens, mais la maternité nous apprend aussi la valeur des distances. C'est à nous de trouver, de négocier ensemble la distance." Selon lui, ce livre a entre autre pour vocation d'aider à trouver la juste distance qui permettrait de se parler véritablement.
En conclusion de cet entretien, la question « Où vont les mères quand elles meurent ? » est posée et vous invitons vivement à écouter son propos pour découvrir la réflexion qu'il livre.
L'interview (9') est à découvrir en intégralité sur le site de France Inter
