Quand la loi ne sert qu'à être contournée... et que les intérêts économiques restent tout-puissants

Billet invité: Françoise Guillaume

En France, les concours de Mini-miss sont maintenant interdits MAIS...

Extrait de "Exit les mini-miss"  "MINI-MISS VA DEVENIR MINISTAR:

Malgré tout, le père des Mini-Miss ne désarme pas. Il s’efforce même de regarder le côté positif des choses. «Je suis content car cet amendement, finalement, va éliminer les "pirates"», relativise-t-il. Et son concours ne va pas s’arrêter pour autant. Il va simplement s’adapter à la nouvelle loi. «Jusqu’à présent, le concours est divisé en deux, développe-t-il. Une partie Mini-Miss, fondé sur l’apparence, et une autre, MiniStar, qui juge une performance artistique –du chant ou de la danse, principalement.» Il ne va donc survivre que cette seconde catégorie. «On aura les mêmes candidates, les mêmes robes, et même droit au maquillage», et ce en toute légalité, note le propriétaire de la marque, soulevant là un paradoxe. En effet, «les petites filles ne seront pas jugées sur leur apparence, elles auront donc tout le droit de se maquiller, comme l’ont, par exemple, les petits rats de l’Opéra.»

 

Et celui qui se définit lui-même comme un «experts en esthétique corporelle» sur Linkedin, de regretter d’être le bouc-émissaire des «dérives américaines», tandis que les «annonceurs», eux, ne sont pas concernés par la loi, «lobbying» oblige… "

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Carte blanche parue dans La Libre Belgique (24/09/2013) 

Récemment, la France décidait d’interdire les concours de mini-miss. Nous n’avons pas attendu pour travailler cette question de fond qui va bien au-delà de légiférer défilés et paillettes. Comment aider les parents à accompagner le développement de leur enfant hors des crocs des organisateurs de concours en tout genre ?