Un entretien (06:19) avec Pierre Delion, psychiatre et psychanalyste
A l'annonce de la naissance d'un petit frère ou une petite soeur, l'enfant comprend très vite qu'il va devoir partager...Et au-delà du partage "matériel", il s'inquiète du partage de l'amour parental..."Est ce qu'ils m'aimeront autant maintenant qu'on est deux?". Il lui faudra du temps pour comprendre que l'amour parental ne se divise pas mais se multiplie en fonction du nombre d'enfants.
Le degré de rivalité entre des frères et soeurs, contrairement à certaines idées reçues, n'est pas nécessairement lié à la manière dont les parents s'occupent de leurs enfants. Une multitude de facteurs entre en ligne de compte.
Par contre, plus un enfant à la possibilité de mettre à distance cette rivalité, plus son développement sera favorable.