[Livre] La nuit en vérité
Ce roman interroge avec finesse et complexité des questions d’exclusion, de violence et de harcèlement entre adolescents à la lumière d’une société qui valorise les rapports de force et la loi du plus fort.
Ce roman interroge avec finesse et complexité des questions d’exclusion, de violence et de harcèlement entre adolescents à la lumière d’une société qui valorise les rapports de force et la loi du plus fort.
Un entretien avec Patricia Baguet (4:35), pédospychiatre.
"Un enfant, lorsqu'il mord un autre enfant, manifeste quelque chose, met quelque chose en jeu. C'est comme une énigme. C'est notre rôle à nous professionnels d'en accuser réception, on se doit de mettre les choses en oeuvre pour comprendre ce que l'enfant exprime."
Noëlle et Eva jouent avec leur reflet dans le miroir, rient d'une partie de cache-cache...
Jouer aide à grandir, à découvrir le monde, à créer, à vivre ensemble...
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"Les vrais enfants que je rencontre dans mes reportages ou dans ma vie évoluent dans des décors moches, se racontent des histoires compliquées, parlent de Donald Trump et de Marine Le Pen. On peut discuter avec eux, c’est drôle, profond, instructif. Et, faites le test: expliquez la politique à des enfants de moins de dix ans, vous en apprendrez beaucoup sur ce que vous pensez vraiment" témoigne Louise Tourret dans son article sur slate.fr : "Les enfants sont des vrais gens intéressants. Et les éduquer, c'est stimulant".
Michel Tozzi est praticien, formateur et chercheur en didactique de la philosophie et en philosophie avec les enfants (www.philotozzi.com)
Comment travailler le lien familial pendant le placement?
La question était au centre de la réflexion menée par l’équipe du SAAE La Ruche à l’occasion du 30è anniversaire du service en octobre 2016. Service d’accueil et d’aide éducative, La Ruche accueille dans une grande maison de village à Bertogne des enfants et des jeunes de 0 à 18 ans, avec pour mission l’hébergement, le suivi en logement autonome pour les plus de 16 ans et les projets de réinsertion familiale.
Un jeu de billes et un ukulélé, il n'en faut pas plus à Aïcha et à Haris pour partager un moment de complicité.
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La question de la sexualité est au cœur de l’adolescence, moment de remaniement identitaire, de tâtonnements, de curiosité. Les adolescents s’interrogent sur ce qu’est un adulte, sur la rencontre intime avec l’autre, sur ce que l’autre leur veut.
Dans ce temps d’éveil, de première rencontre avec la sexualité, l’impact de la pornographie sur les jeunes questionne. Certains soulignent la représentation sexiste et technique des relations intimes et sexuelles véhiculée par le porno qui présente un modèle de la sexualité basé, entre autres, sur la performance pour les garçons et sur la soumission pour les filles. D’autres évoquent les questions d'addiction au porno. [Lire la suite]
Entre les mains de Lucien et Maude, les champignons se muent soudain en poissons affamés....
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Un dispositif de mise en scène qui dit la difficulté de rencontre qui existe parfois entre ados et adultes.
Dans cette vidéo, Cristèle et Corentin débattent sur le temps... le temps de faire les choses du quotidien... se préparer le matin, faire les devoirs, compter ses heures de sommeil,... Ici, le temps d'un tournage, chacun s'est glissé dans la peau de l'autre et en avance les arguments!
Les autres duos "Dos Ados" sont à découvrir sur www.yapaka.be/dosados
Sophie Marinopouolos, psychologue, psychanalyste, expose l''importance du jeu libre qui permet à l’enfant de se construire à son rythme, de devenir le créateur de ses exploration et expérimentation.
Quand une mare se métamorphose en soupe géante de spaghettis et de pucerons...
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Abdessalem Yahyaoui est Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et directeur de recherche à Grenoble. Il assure des consultations de psychologie clinique interculturelle. Il est président de l’APPMCREFSI de Grenoble (clinique, recherche, enseignement, formation en situations interculturelles). Il est l’auteur de nombreux articles et livres dont Exil et déracinement : Thérapie familiale des migrants ( Dunod 2011)
Daniel Coum est psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférences à l’université de Bretagne. Il est l’auteur de nombreux article et livres dont « Paternités » (2016), et de plusieurs ouvrages collectifs parmi lesquels « Avons-nous besoin de père et de mère» (érès, 2016) et L’adolescent et ses parents : d’une dépendance à l’autre» (érès, 2014)
L’imaginaire mobilisé dans les ateliers de la pensée joueuse prend sens pour tous les enfants et particulièrement pour ceux qui vivent dans des environnements familiaux moins stimulants voire plus exposés aux écrans. Jeu de théâtre et ronde de la pensée offrent un cadre sécurisant où l’enfant mobilise son imaginaire. Cette animation de jeu et de réflexion favorise l’expression de soi, l’apprentissage du dialogue intérieur, l’écoute et la prise en compte des autres. En stimulant l’inventivité et l’exploration des questions qui animent les enfants, ces ateliers soutiennent l’épanouissement...
La place de l'adulte dans le jeu libre de l'enfant évolue au cours du temps et en fonction du développement de l'enfant, explique Sophie Marinopoulos (05:04), psychologue. Le bébé a besoin d'une présence sécurisante, contenante de l'adulte, qui lui répond, s'émerveille de ses découvertes...Une fois entrés dans une phase plus motrice, les enfants s'intéressent à ce qui les entoure, ont le désir d'explorer au-delà de papa et maman. Pour s'éloigner, l'enfant doit [Lire la suite]
Sophie Marinopoulos, psychologue, évoque la néccéssité de l'ennui à l'adolescence : du rien il va faire naitre une envie, un désir qu'il pourra mettre à exécution. Alors que les enfants font, agissent, les ados parlent, pensent, cherchent...
Sophie Marinopoulos (03:38) explique combien le jeu libre à l'école permet à chaque enfant d'exprimer qui il est, son individualité, où il en est dans son développement, ses capacités...
En offrant des moments "libres", l'école offre aux enfants la possibilité de souffler, de retourner vers des choses qu'ils connaissent, d'être acteurs [Lire la suite]
Comme l'explique Sophie Marinopoulos (01:46), les adultes ont petit à petit diminué les plages libres dans le quotidien des enfants, par peur de les voir s'ennuyer, ne rien faire.... Déjà à la crèche, leurs journées sont séquencées par les multiples activités "dirigées".
Découvrez toutes les ressources liées à la place du jeu dans le développement de l'enfant dans la thématique "Jeu"
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:02), psychologue, psychanalyste.
La majorité des adolescents passent beaucoup de temps sur les écrans. Or, pour chacun d'eux, le sens et la place qu'ils occupent dans leur vie est différente.
Certains les utilisent comme support à la création (réalisation de vidéo, création de jeux...), à la relation. Pour d’autres, l’écran comble un vide, et vient signifier une difficulté à être. L’écran devient le refuge pour sortir de la solitude, d’une sensation de gouffre.
Sophie Marinopoulos, psychologue, explique ce qu'il se passe quand un bébé est seul et que rien ne l'occupe. Il éprouve son corps avec lequel il va pouvoir expérimenter : il suçote ses doigts, joue avec sa bouche... Petit à petit il occupe ses temps de rien et met de la présence là ou initialement il y avait de l'absence.
Sophie Marinopoulos décrit l'importance pour l'enfant de faire peu à peu l'apprentissage de l'ennui. L’enfant doit apprendre progressivement à supporter d’être seul, à occuper l’espace en dehors d’un autre pour mener ses propres expériences, expériences fondatrices de sa pensée et de sa construction au monde.
Sophie Marinopoulos (01:00), psychologue, évoque les vertus de l'ennui pour l' enfant qui structurellement déteste le manque, l'inactivité, la solitude. Son désir premier sans limite trouve dans ces espaces-temps "de rien" une occasion pour apprendre la mesure, développer la capacité d'être seul, déployer des trésors de créativité. Laisser des bulles "de rien" aux enfants, les laisser s'ennuyer constitue un défi majeur pour nos sociétés du mille à l'heure qui détestent le "vide".
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:25), psychologue, psychanalyste.