Trois jeux pour grandir
Un entretien avec Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste sur un processus psychique en trois jeux pour être grand (09:02)
Un entretien avec Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste sur un processus psychique en trois jeux pour être grand (09:02)
Sophie Marinopoulos (04:58) déplie la nécessité pour un enfant d'avoir appris à jouer seul, capacité qui fondera sa capacité d'être en relation.
La relation de corps à corps qui caractérise les débuts de la vie trouve très vite la nécessité d’une prise de distance soutenue et médiatisée par le langage. Dès les premières semaines, l’enfant apprend à découvrir son corps, ensuite à saisir les objets… sous les encouragements et les invitations de son parent.
Quand les adolescents sont absolument sidérés d’apprendre qu’il est légal pour eux d’avoir des rapports sexuels mais que se prendre en photos, nus, pourrait relever de la pédopornographie et faire l'objet de poursuites.
La loi du 13 avril 1995 a ajouté un article 383bis* dans notre Code pénal grâce auquel la pornographie enfantine est désormais passible de poursuites pénales.
Sophie Marinopoulos (04:22), psychologue, prend quelques minutes pour expliquer en quoi trop de jouets empêche l'enfant de jouer. Celui-ci se disperse, picore, ne se concentre pas sur l'un ou l'autre, n'arrive pas à entrer en relation avec l'un ou l'autre et n'expérimente plus rien.
Sophie Marinopoulos (01:59), psychologue, psychanalyste expliquent comment les jeux simples et répétitifs donnent à l’enfant l’occasion de retrouver son calme, de s’apaiser en se concentrant. Un coffret à boutons, un sac de boites… offrent l’occasion de sérier, de trier selon des catégories de formes, de couleurs, de tailles. Ces jeux sobres sont des supports d’apprentissages intellectuels tels que la comparaison - petits, grands...- mais aussi des activités de remise au calme.
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (02:24), psychologue, psychanalyste.
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:40), psychologue, psychanalyste.
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (02:22), psychologue, psychanalyste.
Billet invité de Aïssa, éducateur
Une plume à la main mieux que des coups de poing!
Voilà maintenant 4 années que j'anime des ateliers d'écriture auprès d'adolescents et de jeunes majeurs en milieu ouvert. (prévention spécialisée)
Dans ce cadre, j'utilise le rap comme un véritable outil éducatif au service d'un public en voie de marginalisation, capable de produire de l'émancipation du haut de ses réalités.
En quelques heures, plus de 2.500 personnes ont co-signé une carte blanche qui a été transmise à la presse et que vous trouverez ci-dessous.
Si vous partagez cette opinion, nous vous invitons à faire circuler ce texte par mail, Facebook... mais aussi de vive voix.
(Il ne s'agit pas d'une pétition, les signatures ont été clôturées ce mercredi 29 aout à 18h.)
La presse se fait le relais aujourd’hui de cours "anti-pédophilie" qui pourraient être dispensés aux futurs prêtres. « Le but de ces cours? Ne pas (re)tomber dans les travers du passé », souligne Guy Harpigny, l’évêque de Tournai. « L’objectif est simple: prévention et protection des jeunes. »
Il est difficile de donner un avis sur un programme sans en connaître le contenu. Mais ce débat s’est déjà tenu, il y a plusieurs années, à propos de toutes les professions en contact avec les enfants : professeurs, éducateurs,...
Billet invité de David Niget et Christine Machiels, publication originale RTBF
A la veille de la décision sur la libération conditionnelle de Michèle Martin, une réflexion sur ces "paniques morales" qui aujourd'hui se disent le reflet du point de vue des victimes, occultant du coup d'autres questions tout aussi légitimes.
Billet invité de Xavier Deutsch paru initialement dans La Libre, la DH et l'Avenir
Billet invité - Une opinion de Robert De Baerdemaeker et Patrick Henry (1) parue initialement dans La Libre
Bien sûr nous avons tous été émus, bouleversés, écœurés, scandalisés, révoltés, par le sort que Marc Dutroux et ses complices ont réservé à Julie et Mélissa, An et Eefje, Sabine et Laetitia, comme nous le fûmes aussi lors des affaires Fourniret ou Pandy ou ...
Bien sûr nous nous sommes dit que, s'il s'était agi de nos enfants, nos enfants à nous, nous n'aurions pas pu pardonner. Nous aurions souhaité leur mort, dans les plus atroces souffrances.
Billet invité
Lettre de Joël Van Cauter, Philosophe et économiste, dont la femme a été assassinée voici 20 ans - Publication originale dans La Libre
Que le fleuve aille à la mer
Mesdames,
Ce mot pour vous faire part d’affection, de compréhension et d’encouragement.
La décision d’accueillir Michelle Martin est la vôtre.
Elle est cohérente avec votre engagement spirituel et humain.
Les réactions auxquelles vous devez faire face sont, je crois, aussi déraisonnables et myopes que l’était, en son temps, la vague blanche.
Une précédente campagne de Yapaka (2012) attirait l'attention sur la question de la transmisssion, un sujet particulièrement d'actualité.
Les médias et l’homme de la rue déplorent les incivilités et la violence des jeunes. Mais la violence ne règne-t-elle pas dans les familles et dans la société ? La violence conjugale, l’agressivité du conducteur automobile, le langage ordurier d’un chef d’état ou les resquilleurs de la vaccination ne sont-ils pas des exemples de notre vie quotidienne ?
Il revient à l’adulte au sein de la famille ainsi que dans l’espace social d’aider l’enfant à trouver les repères pour grandir et ainsi se socialiser. Non limité, l’enfant ou l’adolescent se retrouve aux prises avec ses pulsions, qu’il n’est pas à même de canaliser seul.
Certains parents ont des difficultés à mettre des limites à leur enfant. Parfois le chaos familial, ou encore les conditions matérielles n’offrent pas l’assise sécurisante qui permet à l’enfant de se développer harmonieusement. On parlera alors de négligence voire de maltraitance.
Bon ou mauvais, l'exemple, c’est nous. Nous tous, chacun d’entre nous.
VIDEO: Un entretien avec Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste. (02:54)
Penser l'émotion
La situation de Michèle Martin suscite de nombreuses réactions dans des sens divers.
Billet invité d'Antoine Leroy, Avocat, originellement paru dans La Libre le 03/08/2012
Non, je suis désolé, mais je ne trouve pas monstrueuse la décision prise par le Tribunal d’application des peines de libérer Michelle Martin, conformément à la loi, étant entendu que, selon les informations disponibles dans la presse, elle était admissible à cette libération depuis plus de cinq années et qu’une décision analogue avait déjà été prise il y a plus d’un an, mais n’avait pu être mise en œuvre pour des raisons pratiques.
Dans le cadre de son programme de prévention de la maltraitance, la Fédération Wallonie-Bruxelles envoie à chaque élève de 4ème primaire le livre "Une vie de chien ?" et son carnet d'adresses "A qui parler?". Ils arrivent actuellement dans chaque école!
"J'ai un secret que je ne peux dire à personne"... "C'est dur, l'école" ... "Mes parents se séparent" ...
« Une vie de chien ? » est un livre qui permet de faciliter les échanges entre adultes et enfants. Il introduit le débat sur des thèmes dont il n’est pas toujours évident de parler. Cet outil permet d’aborder la prévention de la maltraitance de manière globale et non stigmatisante et de favoriser l’émergence de la parole et du dialogue. Il s'agit d'inviter les enfants à parler à des adultes de leur entourage, sur qui ils peuvent compter, pour partager les grands bonheurs de leur vie, leurs questions mais aussi les secrets qu'ils pensent ne pas pouvoir confier.
Parler peut permettre de partager un poids parfois trop lourd à porter pour un enfant. Cette année, la nouvelle entrée « À qui parler? » à l'arrière du livre facilite l'accès au carnet d'adresses. Chaque enseignant peut aider l'enfant à penser sa «géographie» personnelle, son réseau relationnel. C'est aussi, par le biais de cases vides à compléter, l'occasion de transmettre à chaque enfant en Fédération Wallonie-Bruxelles le réseau des professionnels à qui il peut à tout moment s'adresser : le CPMS, le PSE, une équipe SOS Enfants, le 103,...
La campagne "Une vie de chien ?", c'est aussi ...
Chaque outil, chaque édition du livre est créé à partir de vos apports, vos retours, vos idées... N'hésitez donc jamais à nous transmettre vos suggestions pour que cette campagne de prévention de la maltraitance soit au plus près de vos préoccupations et de vos questions.
VIDEO: un entretien avec Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste ( 06:58)
Par ailleurs, on peut lire l'entretien de Serge Tisseron " Fusillade d'Aurora: de quoi Batman est-il le nom? " sur le site suivant
Nous vous donnons à lire le communiqué de presse transmis par les soeurs du monastère des Clarisses à l'occasion de l'accueil de Michelle Martin.
Pour la troisième fois depuis sa création, la "boite à bébé" de l'association Moeders voor moeders a recueilli un nouveau-né, cette semaine.
Les projecteurs braqués sur Anvers masquent le fait que, chaque année, des femmes vont accoucher dans l'anonymat en France - où cette possibilité est légale.
En Belgique, déjà en 1984, la problématique avait été posée par l'Hôpital Ambroise Paré dans les termes suivants:
un entretien avec Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste ( 09:04)