Quelle place pour la parole aujourd’hui ? Paradoxalement, dans un contexte interconnecté et mondialisé, repli sur soi et peur de l’autre nous détournent généralement de l’élan de parole et d’écoute. Parler, c'est créer des liens, ingrédients essentiels du vivre ensemble.
Mais, parler c’est aussi s’exposer, prendre un risque : celui de ne pas trouver les mots, de ne pas être entendu. La parole et l’écoute sont l’affaire de tous. Particulièrement en situation de fragilité, en contexte de détresse, de danger, de maladie, de crise… une parole adressée à quelqu’un qui écoute est l’occasion d’un soutien, d’une aide, d’une reconnaissance.
Recevoir cette parole, pour le professionnel ou le bénévole, est exigeant et nous confronte à nos propres limites et représentations. Pascal Kayaert soutient la nécessité de faire aujourd’hui le pari de la parole en soulignant les ingrédients du lien et de la rencontre.
- Toutes et tous pris dans le langage
- Q’est-ce que parler ?
- L’offre de parole
- De la nécessité d’en finir avec l’unique fonction utilitaire de la parole
- Parler, c’est terrible (c’est compliqué) . . . ne pas parler, c’est pire
- De la nécessité d’en finir avec le « bien parler », le « trouver les mots justes »
- Les bienfaits de l’incompréhension
- Écouter, c’est d’abord « être là ! »
- Relation nécessaire d’humanité
- Ingrédients du lien et de la rencontre où une parole peut advenir
- Apprendre à parler
- Avoir un lieu de parole pour écouter…
- Un « cadre » qui permet… avant de limiter
- Confidentialité et circulation de la parole
- Inscrire la coupure dans le lien
- Le jeu du Taquin… où se présenter incomplet, troué…
- Une tension salutaire…
- Se centrer sur la personne plus que sur le contenu ou le problème
- Écouter, c’est s’engager…
- Une proximité… à distance
- Ne pas confondre prescription et prévention
- Éviter un agir ou proposer une occasion de dire ?
- Écouter entre deux portes
- De la nécessité de faire aujourd’hui le pari sur la parole
