30 avril - S’inscrire dans le fil des générations
Dans le contexte particulier actuel où la mort est sur le devant de la scène, interroger la naissance à l’autre extrémité donne un souffle de vie. Lors de ces heureux évènements, notre espoir à chacun, notre vitalité collective ouvrent la voie pour accueillir et penser la vulnérabilité du nouveau-né, la fragilité de l’enfance, l’incertitude de l’adolescence. Et la peur qui se loge en chacun de nous est aussi parfois la piste d’envol à notre courage, notre vitalité, notre énergie. Ces mouvements vitaux nous permettent de rester debout, de résister chacun, de notre place d’adulte, de professionnel, de parent, et éviter de voir le cycle de la vie uniquement comme un risque mais plutôt comme une histoire de générations à accompagner… malgré les incertitudes, malgré la peur.
Ce nouveau Temps d’arrêt de l’historien Jacques Gélis donne, à la lueur du passé, un éclairage particulièrement saillant aujourd’hui en pleine pandémie, sur la place de l’enfant, sa singularité et les conditions de sa venue au monde. Auparavant, dans une société à dominante rurale, l’enfant appartenait autant à la lignée qu’à ses parents. Et, dans un monde où la vie était d’une grande fragilité, ce qui primait, c’était la perpétuation de la grande famille des vivants et des ancêtres morts.
L’enfant ne se conçoit pas en effet sans référence à ses géniteurs, à sa famille, à la société dans laquelle il est appelé à vivre. Or nous sommes aujourd’hui devant un choix fondamental dans un monde de plus en plus fragilisé, incertain dans ses équilibres : ressources, démographie, accès à une vie décente pour tous à la surface de la planète. La pandémie de la Covid n’a fait que rendre un peu plus sensible cette fragilité et cette incertitude des lendemains. De manière nouvelle, pressante, nous est posée cette grande question : quel monde voulons-nous pour demain et pour quel enfant ?
In Jacques Gélis, "Naître et grandir", Temps d'arrêt, pp 56-57, avril 2021
Jacques Gélis (05:28) rappelle que par le passé, la matrone, qui accompagnait la femme dans son accouchement, lui laissait une grande liberté quant à la position qu'elle choisissait : accroupie, à genoux, couchée... Ces positions n'étant pas tenables longtemps, les femmes les alternaient hors d'une contrainte statique, bougeant, marchant mais [Lire la suite]
Pour Pierre Delion (08:37), pédopsychiatre et psychanalyste, "D'où je viens?" et "Pourquoi je vis?" sont des questions auxquelles tous les enfants tentent de trouver une réponse. Qu'importe que l'enfant grandisse avec ses parents biologiques, qu'il soit adopté...il va se poser ces questions, [Lire la suite]
Pascale Gustin (06:06), psychologue clinicienne, interroge la portée de l'empêchement actuel des rites habituels qui entourent la naissance et la mort. Lors d'une naissance, la présentation de l'enfant aux proches l'introduit dans le cercle familial et social. Mais lors de cette rencontre, c'est aussi une manière [Lire la suite]
Extrait du livre "Etre parents c'est..." disponible gratuitement via commande et en téléchargement
Nous sommes forgés par nos modèles parentaux et par les vécus d’enfance partagés en famille avec nos proches auxquels nous restons consciemment et inconsciemment liés. Au fil du temps, nous prenons la liberté de refuser certaines choses : les incessantes critiques de Tante Machin, les emportements coléreux de l’un ou les absences de l’autre. Nous en retenons le maximum des transmissions positives. [Lire la suite]
Une conférence avec Delphine Pennewaert, psychologue clinicienne le vendredi 7 mai 2021 de 13H à 14H
En préparation de ce temps ensemble, n'hésitez pas à envoyer vos questions à yapaka@yapaka.be
Inscription gratuite et obligatoire ici
Une conférence avec Jean Van Hemelrijck, psychologue, psychothérapeute qui a eu lieu le vendredi 23 avril 2021.
Découvrez l'audio de la conférence ici
Sourire aux anges, un moyen précieux du bébé pour exprimer son état de bien-être, suscite une réponse chaleureuse du parent dont le bébé bénéficie en retour. Sur une même modalité de régulation réciproque, les pleurs, en l’absence du langage, sont un mode de communication essentiel au bébé. Son parent apprend peu à peu à les comprendre, à les décoder, à faire la différence entre les pleurs qui signalent la faim, l’inconfort, une douleur de reflux, le besoin d’être pris dans les bras, une émotion débordante…
Et l’enfant fait progressivement l’expérience [...]
Comment soutenir un parent en cas de pleurs incessants de son bébé ?
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Les enfants de l'école Notre-Dame de Verviers racontent comment ils ont vécu l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur : "Ma mère n'était pas là, elle était à l'hôpital." "J'étais content d'avoir un frère, sinon j'ai quatre soeurs." "J'ai un petit frère qui est né il y a trois semaines, et il pleure tout le temps." "Quand je l'ai appris, j'ai eu peur, je m'inquiétais."
Chaque après-midi, sur Club RTL, les enfants s'expriment dans les vidéos "Une vie de chien ?".
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