15 avril
Ce nouveau livre de Ludovic Gadeau, docteur en psychologie clinique et pathologique, interroge les limites de la parentalité positive au regard des enjeux de la parentalité au quotidien et des incidences sur l'enfant. Si l’éducation positive trouve sa place dans l’espace scolaire pour améliorer le bien-être des enfants et leurs compétences psychosociales, ce qui se codifie dans une pratique professionnelle dans le champ pédagogique peut-il être transféré dans la sphère privée et familiale ? Être parent, est-ce un métier, ou bien est-ce d’une autre nature ?
La parentalité positive, rappelle Isabelle Roskam (05:50), docteure en psychologie, insiste sur le respect dans lequel parents et enfants doivent évoluer. Pour prendre soin de l'enfant, l'adulte, le parent doit tout à la fois offrir de la bienveillance (accueil, soutien, chaleur, expériences...) mais également un cadre, une fermeté, des limites claires. En effet, le rôle du parent est d'humaniser l'enfant, de le socialiser [Lire la suite]
Isabelle Roskam (05:35), docteure en psychologie, rappelle que la parentalité positive comporte deux volets : la bienveillance et la pose d'un cadre, de limites structurantes. Or aujourd'hui, certains excluent tout ce second volet et voient dans la pose de limites une forme de violence. C'est cette forme de parentalité, qu'on pourrait qualifier d'exclusivement positive, qui peut mener à une grande fatigue voire à un épuisement parental. Ce dévoiement des principes de parentalité positive vient du fait que les violences éducatives ordinaires sont décriées, en ce compris toute forme de frustration, [Lire la suite]
Ludovic Gadeau (07:56), docteur en psychologie distingue le registre de la privation et celui de la frustration. Si la privation renvoie aux besoins fondamentaux tels que la nourriture, le sommeil, un lien d'attachement sécurisant (et avec lui une sécurité psychique dans les liens), le respect des rythmes... la frustration, elle, renvoie au registre des désirs. Ainsi, priver un enfant d'un des besoins fondamentaux relève parfois de la maltraitance puisque cela peut fortement entraver [Lire la suite]
L’asymétrie de la relation parent-enfant
[...] Parce que l’adulte le précède, il ouvre l’enfant au monde et lui sert de guide attentif, bienveillant, cadrant. Cette asymétrie est essentielle comme pilier sur lequel chaque enfant, chaque ado peut s’appuyer pour grandir.
Aujourd’hui, cette asymétrie tend à se fragiliser voire à s’effacer pour laisser s’installer la croyance d’une toute égalité [...]
In "Crise contemporaine de l’éducation – Comment soutenir les parents aujourd’hui ? ", p.7, yapaka.
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Les parents parfaits, ça n’existe pas. Être mère et père, c’est même être faillible, capable de se tromper. Nos petites et grandes faiblesses d’humains ne nous disqualifient pas en tant que parents d’adolescents. [...]
Et s’il fallait, très précisément, que votre attitude vis-à-vis de votre ado «laisse à désirer»? Et si votre maladresse, vos hésitations et l’approximation de vos mots et de vos gestes lui offraient un terreau suffisamment riche pour qu’il puisse grandir? Vous pouvez lui donner plus que vous ne le croyez, en particulier parce que vous n’avez pas toutes les cartes en main. Un jeune ne se construit pas seulement au contact de ses parents. Rappelez-vous que le mieux est l’ennemi du bien, et profitez-en pour souffler un peu.
Extrait du livre "Manuel de survie pour parents d'ado qui pètent les plombs", p.11, Yapaka
Parfois, on n’y comprend plus rien. On ne sait pas si on fait bien ou mal. On est désespéré, exaspéré, fou de rage. On se dit qu’on est nul, que l’autre parent ne vaut pas mieux : « Zéro comme parents ! » À moins que ce soit l’enfant qui déçoive. On ne se reconnaît plus en lui, on en a assez de sa turbulence, de son impertinence, de sa passivité, des notes rouges et des critiques. Il nous arrive d’être à deux doigts de frapper, hurler, tout lâcher et partir.
Peut-être cela arrive-t-il dans toutes les familles… Peut-être n’est-ce pas si grave, [Lire la suite]
Extrait du livre "Etre parents", p. 28, Yapaka.
Les enfants d'Ecaussinnes cernent le rôle des parents : "Le papa de mon papa était assez sévère, et lui il essaie d'être sévère des fois, mais pas tout le temps." "Souvent, ils m'écoutent, ils sont chouettes." "Il faut savoir mettre des limites. Des fois ils ont trop d'autorité, et des fois pas assez." Ça doit être dur, quand même, d'élever des enfants." "Je crois que c'est pas facile."
Chaque jour sur Club RTL, les enfants s'expriment dans les vidéos Une vie de chien ?
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