[Vidéo] Père, mère, une même manière d'être parent?
Un entretien avec Didier Houzel, pédopsychiatre et psychanalyste, spécialisé dans la psychanalyse de l'enfance.(06:17)
Un entretien avec Didier Houzel, pédopsychiatre et psychanalyste, spécialisé dans la psychanalyse de l'enfance.(06:17)
Devenir parent ouvre sur un processus psychique telle une crise d'identité qui fragilise la mère comme le père. Didier Houzel, pédopsychiatre, parle d'un « processus de mise à jour et de réparation de soi qui fragilise ».
Un entretien avec Didier Houzel, pédopsychiatre et psychanalyste, spécialisé dans la psychanalyse de l'enfance.(03:53)
Didier Houzel, pédopsychiatre, interroge l’attention du parent à son bébé en regard des nouvelles conditions et sollicitations technologiques. Le flottement de l’attention du parent détourné par un écran, un smartphone… joue sur la communication en présence et agit sur le monde des sensations du bébé.
Un entretien avec Didier Houzel, pédopsychiatre et psychanalyste, spécialisé dans la psychanalyse de l'enfance. (04:21)
Didier Houzel, pédopsychiatre et psychanalyste décrit l'importance d'un regard vivant sur les bébés. Ce regard du parent ou de l'adulte leur donne un contenant. "Un regard vivant donne l'impression que vous êtes présent, entendu, pris en compte par l'interlocuteur."
La garde alternée revêt un caractère plus compliqué à l'adolescence. Le jeune veut acquérir plus d'autonomie, rencontrer ses amis, sortir, vivre des élans amoureux... La garde alternée présente alors un décalage dans l'encadrement, et l'adolescent usera d'ailleurs avec stratégie de cette situation. Le rapprochement avec l’un des parents sera dans certains cas utile à son développement psychique, voire le besoin d’expérimenter en continuité la vie chez un de ses parents, parfois celui qui a recréé une entité familiale avec fratrie.
Un entretien avec Patricia Baguet (4:35), pédospychiatre.
"Un enfant, lorsqu'il mord un autre enfant, manifeste quelque chose, met quelque chose en jeu. C'est comme une énigme. C'est notre rôle à nous professionnels d'en accuser réception, on se doit de mettre les choses en oeuvre pour comprendre ce que l'enfant exprime."
Sophie Marinopouolos, psychologue, psychanalyste, expose l''importance du jeu libre qui permet à l’enfant de se construire à son rythme, de devenir le créateur de ses exploration et expérimentation.
L’imaginaire mobilisé dans les ateliers de la pensée joueuse prend sens pour tous les enfants et particulièrement pour ceux qui vivent dans des environnements familiaux moins stimulants voire plus exposés aux écrans. Jeu de théâtre et ronde de la pensée offrent un cadre sécurisant où l’enfant mobilise son imaginaire. Cette animation de jeu et de réflexion favorise l’expression de soi, l’apprentissage du dialogue intérieur, l’écoute et la prise en compte des autres. En stimulant l’inventivité et l’exploration des questions qui animent les enfants, ces ateliers soutiennent l’épanouissement...
La place de l'adulte dans le jeu libre de l'enfant évolue au cours du temps et en fonction du développement de l'enfant, explique Sophie Marinopoulos (05:04), psychologue. Le bébé a besoin d'une présence sécurisante, contenante de l'adulte, qui lui répond, s'émerveille de ses découvertes...Une fois entrés dans une phase plus motrice, les enfants s'intéressent à ce qui les entoure, ont le désir d'explorer au-delà de papa et maman. Pour s'éloigner, l'enfant doit [Lire la suite]
Sophie Marinopoulos, psychologue, évoque la néccéssité de l'ennui à l'adolescence : du rien il va faire naitre une envie, un désir qu'il pourra mettre à exécution. Alors que les enfants font, agissent, les ados parlent, pensent, cherchent...
Sophie Marinopoulos (03:38) explique combien le jeu libre à l'école permet à chaque enfant d'exprimer qui il est, son individualité, où il en est dans son développement, ses capacités...
En offrant des moments "libres", l'école offre aux enfants la possibilité de souffler, de retourner vers des choses qu'ils connaissent, d'être acteurs [Lire la suite]
Comme l'explique Sophie Marinopoulos (01:46), les adultes ont petit à petit diminué les plages libres dans le quotidien des enfants, par peur de les voir s'ennuyer, ne rien faire.... Déjà à la crèche, leurs journées sont séquencées par les multiples activités "dirigées".
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Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:02), psychologue, psychanalyste.
La majorité des adolescents passent beaucoup de temps sur les écrans. Or, pour chacun d'eux, le sens et la place qu'ils occupent dans leur vie est différente.
Certains les utilisent comme support à la création (réalisation de vidéo, création de jeux...), à la relation. Pour d’autres, l’écran comble un vide, et vient signifier une difficulté à être. L’écran devient le refuge pour sortir de la solitude, d’une sensation de gouffre.
Sophie Marinopoulos, psychologue, explique ce qu'il se passe quand un bébé est seul et que rien ne l'occupe. Il éprouve son corps avec lequel il va pouvoir expérimenter : il suçote ses doigts, joue avec sa bouche... Petit à petit il occupe ses temps de rien et met de la présence là ou initialement il y avait de l'absence.
Sophie Marinopoulos décrit l'importance pour l'enfant de faire peu à peu l'apprentissage de l'ennui. L’enfant doit apprendre progressivement à supporter d’être seul, à occuper l’espace en dehors d’un autre pour mener ses propres expériences, expériences fondatrices de sa pensée et de sa construction au monde.
Sophie Marinopoulos (01:00), psychologue, évoque les vertus de l'ennui pour l' enfant qui structurellement déteste le manque, l'inactivité, la solitude. Son désir premier sans limite trouve dans ces espaces-temps "de rien" une occasion pour apprendre la mesure, développer la capacité d'être seul, déployer des trésors de créativité. Laisser des bulles "de rien" aux enfants, les laisser s'ennuyer constitue un défi majeur pour nos sociétés du mille à l'heure qui détestent le "vide".
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:25), psychologue, psychanalyste.
Un entretien avec Sophie Marinopoulos (04:47), psychologue, psychanalyste.
A l’aune de l’impératif du maintien du lien d’origine, Daniel Coum interroge les nouvelles modalités du « faire famille » : se combinent aujourd'hui plusieurs places complémentaires alliant les différentes parentalités à l’œuvre : le parent d’origine et le parent d’accueil.
Selon Daniel Coum (04:44), psychologue clinicien, pour qu'un enfant puisse se singulariser, se développer, il est nécessaire que son éducation soit partagée, qu'il ait dans son quotidien plusieurs adultes de référence. L'alliance éducative est d'abord au sein du couple parental et ensuite avec d'autres adultes qui vont prendre soin de l'enfant [Lire la suite]
Daniel Coum, psychologue, interroge la manière dont les professionnels accompagnent les parents en détresse sociale, familiale, culturelle... Une difficulté essentielle dans l'accompagnement de ces parents réside dans le sevrage de leur enfant. En effet, un parent, en manque de tout, recherche parfois un appui dans la présence de son enfant pour donner un sens à son existence. (03:03)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (03:14)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (03:13)
Un court entretien (04:00) avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste. La fonction parentale traditionnelle de former des futurs citoyens se voit aujourd’hui fragilisée par la culture ambiante qui laisse libre court au désir individuel. Le crédo de réalisation de soi touche aussi le versant parental...
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (03:43)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (04:01)
Tel que le couple père-mère, les couples mère-mère /père-père offrent les conditions et points d’appui pour permettre à l’enfant de grandir et devenir adulte.
Daniel Coum interroge l'idée d'un enfant pour soi et explique que devenir parent, à contrario du désir d'enfant comme seul prolongement narcissique, consiste à renoncer à ses propres attentes pour investir l’enfant tel qu’il est pour lui-même. (03:07)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (03:25)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (04:20)
Un entretien avec Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, directeur des services de Parentel et Maître de conférence à l’université de Bretagne. (05:45)
Daniel Coum, psychologue clinicien, psychanalyste, relit la question parentale à la lumière des nouvelles configurations familiales. La dénomination de père et mère en référence au droit induit une forme d'unicité alors que le terme de parentalité ouvre cette notion au pluriel. Elle permet d'inclure d'autres adultes qui entourent l'enfant, qui s'engagent auprès de lui, prennent une responsabilité dans son éducation. (03:44)
Abdessalem Yahyaoui (06:56), docteur en psychopathologie et psychologie clinique, rappelle combien l'adolescence est une construction sociale, culturelle. Dans les sociétés occidentales, elle dure plusieurs années et constitue un passage entre l'enfance et l'âge adulte. Dans d'autres cultures en revanche, celle-ci ne dure que quelques heures (le temps d'un rituel) voire quelques mois et transforme l'enfant en adulte qui acquiert, [Lire la suite]
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (07:18), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque...
Pour Abdessalem Yahyaoui (01:59), psychologue clinicien, la manière d'accueillir l'autre est un élément essentiel dans la construction de liens sociaux entre individus. Selon la manière dont une société perçoit l'autre, cela va ou non générer un sentiment d'appartenance. Si l'individu se sent attaqué dans ses idées, dans ses représentations, le risque de repli communautaire est réel. A l'inverse, [Lire la suite]
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (04:30), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque...
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (06:16), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque...
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui v, Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque de...
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (05:05), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque...
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (04:18), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble. (04:18)
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération...
Abdessalem Yahyaoui (05:13), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique développe en quoi la transmission est une fonction parentale essentielle qui nécessite certaines conditions pour s'opérer : de la sécurité, de la disponibilité psychique, un dépositaire ouvert à en recevoir le contenu. En situation de migration, raconter et se raconter permet à l'enfant de s'inscrire dans son histoire. Cette transmission est particulièrement utile dans un contexte chahuté et les conditions ne sont souvent [Lire la suite]
Un entretien avec Abdessalem Yahyaoui (04:37), Docteur en psychopathologie et psychologie clinique, enseignant/chercheur à l’Université de Savoie et Directeur de recherche à Grenoble.
Cet entretien a été tourné en marge de la journée d'étude intitulée « La parentalité en contexte de vulnérabilité psycho-sociale – La transmission familiale en contexte interculturel » organisée à Schaarbeek en octobre 2015 à l'occasion du 30ème anniversaire du COPRES (Collectif de prévention de la souffrance infantile) par le centre de planning familial Groupe Santé Josaphat, le COPRES et la Fédération Laïque...
Abdessalem Yahyaoui, docteur en psychopathologie et psychologie clinique décrit en quoi la situation de parentalité en contexte migratoire est caractérisée par le manque de référents familiaux et sociaux. (05:16)
Les Récrés "Jeu t'aime"
C'est quoi ? Installer un contenant (bacs, abri de jardin, container….) rempli d’objets quotidiens obsolètes tels que pneus, tissus, chaises, filets,…dans la cour de récréation et laisser librement les enfants y avoir accès pendant le temps de midi.
Pourquoi ? Redonner aux cours de récréation leur aspect ludique en invitant les enfants à créer, à imaginer, à jouer...
Pour découvrir le projet et avoir toutes les informations cliquez ici
Philippe Gutton, psychiatre, décrit la manière dont l'adolescent, au moment de la puberté, devient le seul acteur de sa construction identitaire qui reposait jusque là sur ses parents. Pour se faire, il s'appuie sur son passé, ses expériences d'enfance (donc ses parents) mais aussi sur ce qu'il vit dans le présent. (02:28)
Un entretien avec Philippe Gutton, psychiatre, psychanalyste. (01:27)
Un entretien avec Philippe Gutton, psychiatre, psychanalyste. (04:21)
Deux élements éclairent cette question de l'adolescence et des conflits.
Tout d'abord, "l'adolescent se veut un acteur social, un acteur de son environnement". Cela ne peut se faire sans conflit, l'adolescent se heurtant aux adultes qui continuent à le traiter comme un mineur, "un moins que quelque chose".
Un entretien avec Philippe Gutton, psychiatre, psychanalyste. (01:51)