Professionnels

[Vidéo] La vulnérabilité, un ingrédient inhérent à notre condition humaine

Laurent Denizeau (03:15), anthropologue, évoque la vulnérabilité comme une composante inhérente à notre condition de vivant. La spécificité humaine repose sur la conscience de notre mort et dès lors de notre fragilité. La vulnérabilité consiste en l’exposition de cette fragilité aux menaces de l’existence et du monde. A ce titre, on parle aujourd’hui plutôt des vulnérabilités non plus uniquement du côté de la personne mais du contexte général écologique, sanitaire, institutionnel… [Lire la suite]

[Vidéo] Travailler en réseau autour d’une situation de maltraitance d’un enfant ou d’un adolescent : quelle est la place d’un service AMO ?

Mathieu Blairon (01:28), criminologue, directeur pédagogique de l’AMO TCC Accueil explique que le travail d'une AMO se situe d'une part du côté de la prévention en informant, en offrant un accompagnement des jeunes et de leurs parents qui le souhaitent, le demandent, pour que le quotidien se passe au mieux et permettre d'éviter que certaines situations ne basculent. Et d'autre part, lorsqu'une situation de maltraitance est avérée, l'AMO accompagne parents et jeunes tout au long du parcours, des démarches [Lire la suite

[Vidéo] En tant que professionnel, quels sont les enjeux de la présence corporelle à l'autre ?

Pour Fabien Joly (04:05), psychologue, psychomotricien quand on approche l'autre, qu'on le regarde, notre propre corps est en jeu, est approché, regardé. Pour un professionnel auprès d'enfants, d'adolescents, la focale est donc double : comment approcher le corps de l'enfant, l'ado, dans quels buts ?... Et en même temps avoir conscience de la manière dont son propre corps est [Lire la suite

Une rage destructrice

Francis Martens s'entretien avec Jean-Claude Matgen pour La Libre Belgique (01-03-2007) Le psychologue Francis Martens frappé par le mode opératoire du drame nivellois. Pour certaines mères, donner la vie signifie qu'on a le droit de la reprendre.

Beaux-parents, beaux-enfants, rien n’ est simple!

La relation entre le beau-parent et le bel-enfant ne peut s’ analyser qu’en replaçant la famille recomposée dans l’histoire de chacun de ses membres. En effet, la précarisation et la contractualisation de la conjugalité conduisent à une modification du cadre de vie et d’éducation de l’enfant, encore transformé par l’apparition de nouvelles pratiques de parentalité. La syrnétrisation de la relation entre parent et enfant et l’organisation de la famille autour du principe de consensus, conduisent à étayer un individualisme qui domine te rapport à l’autre, y compris dans le cadre familial, alors...

[Texte] Les paradoxes de la relation éducative

Dans ce texte, Philippe Jeammet, pédopsychiatre et psychanalyste déplie en quoi s’occuper d’adolescents dits difficiles, c’est constamment travailler aux confins du judiciaire, du sanitaire et de l’éducatif. A priori les deux premiers champs apparaissent mieux définis : on est coupable ou pas, malade ou non. Il est tentant de pousser les adolescents les plus difficiles vers un des deux  champs en espérant qu’à un problème défini on apportera une (...)

Jeux sexuels: jeux innocents ou abus sexuels?

Récemment, notre équipe a été sollicitée par une institution pour une situation d'abus sexuel entre enfants et pré-adolescents qui venait d'être dévoilée. Notre action, déterminée dans le temps, se limitait à la gestion de la crise et à la mise au point de propositions d'aide, tant à l'égard des enfants et pré-adolescents qu'à l'égard de l'institution et des parents. Si nous souhaitons relater ici notre "expérience", c'est parce qu'il existe moins de données concernant les abus sexuels entre enfants, bien qu'on y vienne petit à petit.

Quel sort réserver aux agresseurs sexuels ?

par Vincent Magos À l’heure où l’agresseur sexuel revient sur le devant de la scène, des voix discordantes s’élèvent pour s’interroger sur le sort à lui réserver, ou pour proposer des solutions radicales — quelquefois hautement toxiques pour la démocratie. D’emblée, nous rappellerons que le risque zéro n’existe pas et, qu'à moins de mettre un policier derrière chaque citoyen, des agresseurs sexuels potentiels resteront en liberté. Il faut également rappeler qu’éduquer les enfants dans un climat de méfiance, en insistant sur le fait qu’aucun adulte n’est réputé fiable, est tout aussi toxique...

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